Cela faisait près de dix ans que les combattants d'Al-Qaïda avaient été délogés de Fallouja par les troupes américaines. Mais ce samedi, après une semaine de violences et de combats, le mouvement islamiste a réussi à prendre le contrôle de la ville. "Fallouja est sous le contrôle de l'EIIL", l'Etat islamique en Irak et au Levant, filiale d'Al-Qaïda en Irak, a annoncé samedi un haut responsable de la sécurité, précisant que le groupe extrémiste sunnite avait "désigné un gouverneur" pour la ville.
Et si ce même responsable a précisé que les alentours de Fallouja restaient aux mains de la police locale, un journaliste de l'AFP sur place a lui confirmé que la ville était "totalement contrôlée par Al-Qaïda", assurant que "ni les forces de sécurité ni celles des (milices anti-Qaïda) Sahwa n'étaient présentes dans Fallouja".
Cela fait près d'un an que les zones sunnites irakiennes, comme la province d'Al-Anqar, où se trouve Fallouja, sont en proie à un vif mouvement de contestation. En cause : le Premier ministre, Nouri Al-Makiki, chiïte et à qui l'on reproche d'accaparer le pouvoir et de marginaliser les sunnites.
Les combats ont donc été déclenchés lundi, à Ramadi, avant de rapidement s'étendre jusqu'à Fallouja. Aucun bilan global des violences de la semaine à Fallouja, ou à Ramadi, n'était disponible, mais des responsables ont fait état de 103 morts vendredi, dont 32 civils, et de 65 morts samedi, dont 55 combattants liés à Al-Qaïda.
La prise de Fallouja marque un réel tournant puisque les djihadistes d'Al-Qaïda étaient jusqu'à présent terrés dans les zones rurales, et cela marque leur retour dans une région symbolique : c'est à Anbar que l'armée américaine a compté près d'un tiers de ses pertes en Irak, selon le site indépendant icasualties.org.
Mais les représailles ne devraient pas se faire attendre. "Les combats vont commencer. Et nous ne voulons pas mourir dans un affrontement entre Al-Qaïda et les forces de sécurité", a expliqué Salam al-Kritawi, un chauffeur de taxi de 27 ans.
"Nous ne céderons pas tant que nous n'aurons pas vaincu tous les groupes terroristes et sauvé notre peuple à Anbar", a assuré le Premier ministre Nouri al-Maliki. Les Etats-Unis ont eux condamné la "barbarie" des combattants de l'EIIL et assuré être en contact les autorités irakiennes "pour voir comment nous pouvons les aider à vaincre notre ennemi commun".
Et si ce même responsable a précisé que les alentours de Fallouja restaient aux mains de la police locale, un journaliste de l'AFP sur place a lui confirmé que la ville était "totalement contrôlée par Al-Qaïda", assurant que "ni les forces de sécurité ni celles des (milices anti-Qaïda) Sahwa n'étaient présentes dans Fallouja".
Cela fait près d'un an que les zones sunnites irakiennes, comme la province d'Al-Anqar, où se trouve Fallouja, sont en proie à un vif mouvement de contestation. En cause : le Premier ministre, Nouri Al-Makiki, chiïte et à qui l'on reproche d'accaparer le pouvoir et de marginaliser les sunnites.
Les combats ont donc été déclenchés lundi, à Ramadi, avant de rapidement s'étendre jusqu'à Fallouja. Aucun bilan global des violences de la semaine à Fallouja, ou à Ramadi, n'était disponible, mais des responsables ont fait état de 103 morts vendredi, dont 32 civils, et de 65 morts samedi, dont 55 combattants liés à Al-Qaïda.
La prise de Fallouja marque un réel tournant puisque les djihadistes d'Al-Qaïda étaient jusqu'à présent terrés dans les zones rurales, et cela marque leur retour dans une région symbolique : c'est à Anbar que l'armée américaine a compté près d'un tiers de ses pertes en Irak, selon le site indépendant icasualties.org.
Mais les représailles ne devraient pas se faire attendre. "Les combats vont commencer. Et nous ne voulons pas mourir dans un affrontement entre Al-Qaïda et les forces de sécurité", a expliqué Salam al-Kritawi, un chauffeur de taxi de 27 ans.
"Nous ne céderons pas tant que nous n'aurons pas vaincu tous les groupes terroristes et sauvé notre peuple à Anbar", a assuré le Premier ministre Nouri al-Maliki. Les Etats-Unis ont eux condamné la "barbarie" des combattants de l'EIIL et assuré être en contact les autorités irakiennes "pour voir comment nous pouvons les aider à vaincre notre ennemi commun".
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