Un an après sa mise en place, la brigade d’intervention de la Monusco est considérée comme un succès. Pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, des casques bleus ne sont pas seulement en position de défense, mais sont chargés de débusquer et combattre les groupes armés. Certains à l’ONU auraient voulu étendre ce mandat musclé au reste de la Monusco, mais les pays contributeurs de troupes ont refusé.
Les effectifs de la Monusco ne bougent pas : ils sont maintenus à environ 20 000 hommes. C’est l’une des missions de casques bleus les plus importantes des Nations unies. Le Conseil de sécurité demande à la Monusco de se concentrer dans la neutralisation des groupes armés – FDLR, ADF et LRA – et de faire davantage contre les violences sexuelles.
Le renouvellement du mandat de la Monusco a donné lieu à une passe d’armes entre le Rwanda et les États-Unis. Plutôt que de parler du « génocide au Rwanda », Kigali a voulu ajouter « génocide contre les Tutsis ». Les échanges entre diplomates rwandais et américains ont été virulents, mais le Rwanda a finalement eu gain de cause.
Source : Rfi.fr
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