Un casque bleu tanzanien de la brigade onusienne d'intervention, lors d'une session d'entraînement à Goma, en RDC, le 9 août 2013. REUTERS/Kenny Katombe
Hélicoptères de combat de la Monusco, artillerie de la brigade internationale d’intervention en appui aux FARDC : c’est désormais cette puissance de feu qui réagit sur le terrain face à la rébellion du M23 et des autres groupes armés de la région.
« En riposte aux attaques du M23, nos hélicoptères ont commencé à tirer sur les positions du M23 à la hauteur de ce qu’on appelle ici les "Collines des Trois Tours" », dans la région de Kibati, confie au micro de RFI le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubaï. Il s'agit là d'un « soutien à une opération militaire des FARDC qui ont aussi cherché à neutraliser cette position du M23. Tous les éléments de la brigade d’intervention qui sont sur place sont engagés dans cette opération, y compris aussi certaines brigades qui étaient déjà en place. Il semblerait que les FARDC soient en bonne position. »
Poursuite du dialogue
Du coup, la menace contre la ville de Goma s’éloigne, mais pour combien de temps ?
En visite au chef-lieu du Nord-Kivu, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, estime que l’insécurité à l’Est ne peut pas être résolue par les armes. Il encourage alors la poursuite des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23, un dialogue qui se trouve aujourd’hui dans l’impasse. La recherche de la paix, selon le patron de la Monusco, devrait également impliquer les pays voisins du Congo-Kinshasa.
Depuis la reprise, il y a une semaine, des affrontements entre l’armée gouvernementale et la rébellion du M23, que l’on dit soutenue par le Rwanda, Kinshasa accuse Kigali d’avoir tiré des obus qui ont fait des victimes dans la ville de Goma, ce que Kigali dément tout en affirmant que c’est l’armée gouvernementale congolaise qui, la première, a agressé le territoire rwandais.
« En riposte aux attaques du M23, nos hélicoptères ont commencé à tirer sur les positions du M23 à la hauteur de ce qu’on appelle ici les "Collines des Trois Tours" », dans la région de Kibati, confie au micro de RFI le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubaï. Il s'agit là d'un « soutien à une opération militaire des FARDC qui ont aussi cherché à neutraliser cette position du M23. Tous les éléments de la brigade d’intervention qui sont sur place sont engagés dans cette opération, y compris aussi certaines brigades qui étaient déjà en place. Il semblerait que les FARDC soient en bonne position. »
Poursuite du dialogue
Du coup, la menace contre la ville de Goma s’éloigne, mais pour combien de temps ?
En visite au chef-lieu du Nord-Kivu, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, estime que l’insécurité à l’Est ne peut pas être résolue par les armes. Il encourage alors la poursuite des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23, un dialogue qui se trouve aujourd’hui dans l’impasse. La recherche de la paix, selon le patron de la Monusco, devrait également impliquer les pays voisins du Congo-Kinshasa.
Depuis la reprise, il y a une semaine, des affrontements entre l’armée gouvernementale et la rébellion du M23, que l’on dit soutenue par le Rwanda, Kinshasa accuse Kigali d’avoir tiré des obus qui ont fait des victimes dans la ville de Goma, ce que Kigali dément tout en affirmant que c’est l’armée gouvernementale congolaise qui, la première, a agressé le territoire rwandais.
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