Appuyée par l’artillerie et l’aviation, l’armée syrienne a fait échec à une contre-offensive des jihadistes qui tentaient de reprendre les régions conquises cette semaine par les troupes de Damas au nord de Hama et au sud d’Idleb. Après de violents combats qui ont duré des heures, les jihadistes se sont repliés, laissant sur le terrain une quarantaine de morts, selon des sources de l’opposition syrienne.
C’est la première fois que l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie et d’autres groupes jihadistes passent à l’attaque depuis que l’armée syrienne a lancé une offensive dans les provinces de Hama et d’Idleb. Ce revers va permettre à l’armée syrienne de poursuivre ses opérations pour élargir et sécuriser les zones qu’elle a prises aux jihadistes.
Le front situé dans les montagnes de la province côtière de Lattaquié n’était pas en reste vendredi 10 mai. L’aviation russe a mené d’intenses raids contre des positions jihadistes, d’où partent des attaques aux roquettes et aux drones armés contre la base aérienne russe de Hmeimim, située dans la région.
La Russie s'oppose à toute position commune du Conseil de sécurité
La Russie s'est opposée à toute position commune du Conseil de sécurité, lors d'une réunion à huis clos sur la situation à Idleb, à l’issue de laquelle des diplomates de onze pays sont venus dire à quel point ils étaient préoccupés par la situation dans les provinces syriennes d’Idlib et de Hama, rapporte notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier.
Les populations de ces zones vivent déjà un calvaire, et les troupes gouvernementales pourraient encore accentuer leurs efforts pour reprendre ces poches contrôlées par les jihadistes. Un drame humanitaire de l’ampleur de celui vécu lors de la bataille d’Alep serait alors à redouter.
Mais onze diplomates du Conseil de sécurité présents, cela veut donc dire que quatre pays ne se sont pas associés à ce cri d’alarme : l'Afrique du Sud, l'Indonésie, la Chine et surtout la Russie. Comme c’est le cas depuis le début de la crise syrienne, Moscou protège le régime de Damas contre les décisions du Conseil de sécurité, où son droit de veto a déjà permis de bloquer douze résolutions.
Mais la Russie est aussi active sur le terrain, et accusée aujourd’hui de soutenir les opérations actuelles, qui ont fait voler en éclat la fragile trêve conclue en septembre dernier. On recense150 000 déplacés en deux semaines, et mercredi, le programme alimentaire des Nations unies a du cesser certaines distributions de nourritures, qui aidaient 50 000 personnes.
C’est la première fois que l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie et d’autres groupes jihadistes passent à l’attaque depuis que l’armée syrienne a lancé une offensive dans les provinces de Hama et d’Idleb. Ce revers va permettre à l’armée syrienne de poursuivre ses opérations pour élargir et sécuriser les zones qu’elle a prises aux jihadistes.
Le front situé dans les montagnes de la province côtière de Lattaquié n’était pas en reste vendredi 10 mai. L’aviation russe a mené d’intenses raids contre des positions jihadistes, d’où partent des attaques aux roquettes et aux drones armés contre la base aérienne russe de Hmeimim, située dans la région.
La Russie s'oppose à toute position commune du Conseil de sécurité
La Russie s'est opposée à toute position commune du Conseil de sécurité, lors d'une réunion à huis clos sur la situation à Idleb, à l’issue de laquelle des diplomates de onze pays sont venus dire à quel point ils étaient préoccupés par la situation dans les provinces syriennes d’Idlib et de Hama, rapporte notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier.
Les populations de ces zones vivent déjà un calvaire, et les troupes gouvernementales pourraient encore accentuer leurs efforts pour reprendre ces poches contrôlées par les jihadistes. Un drame humanitaire de l’ampleur de celui vécu lors de la bataille d’Alep serait alors à redouter.
Mais onze diplomates du Conseil de sécurité présents, cela veut donc dire que quatre pays ne se sont pas associés à ce cri d’alarme : l'Afrique du Sud, l'Indonésie, la Chine et surtout la Russie. Comme c’est le cas depuis le début de la crise syrienne, Moscou protège le régime de Damas contre les décisions du Conseil de sécurité, où son droit de veto a déjà permis de bloquer douze résolutions.
Mais la Russie est aussi active sur le terrain, et accusée aujourd’hui de soutenir les opérations actuelles, qui ont fait voler en éclat la fragile trêve conclue en septembre dernier. On recense150 000 déplacés en deux semaines, et mercredi, le programme alimentaire des Nations unies a du cesser certaines distributions de nourritures, qui aidaient 50 000 personnes.
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