L’Alliance pour la République (APR) est en train de vivre l’une de ses véritables crises. Une rébellion feutrée s’est emparée de la direction de ce parti au pouvoir et est en train d’étendre ses tentacules. De hauts responsables à des niveaux insoupçonnés sont d’accord avec l’ancien chef de cabinet du chef de l’Etat, Moustapha Diakhaté. Toutefois, c’est la démarche qui gêne. Si certains veulent le ramener à la maison et laver le linge sale en famille, d’autres se braquent et estiment que c’est l’unique option pour pousser Macky Sall à se remettre en cause.
PressAfrik a tenté d’en savoir plus sur ce malaise en câblant plusieurs responsables. Aucun d’eux n’a voulu témoigner ou parler à visage découvert. Sur près d’une dizaine d’appels, seuls trois ont accepté, cependant tous ont requis l’anonymat pour échapper à la «paranoïa des faucons» mais surtout à la glaive imprévisible du chef.
«Je suis un militant de la première heure mais aujourd’hui je ne suis pas fier de la conduite de mon parti. Nous avons consenti à beaucoup de sacrifices pour aujourd’hui voir tous nos objectifs dévoyés et confisqués par des arrivistes. Macky est pris en otage et il a laissé faire. Ces gens ne comprennent pas l’idéal de notre parti», témoigne notre interlocuteur. Il confie «qu’il y a de hautes personnalités qui pensent comme Moustapha Diakhaté. Elles vont rallier sa cause ou lancer un mouvement similaire. Ces autorités attendent juste le moment opportun. Le parti doit survivre à Macky et ce n’est sous cette forme qu’il va y arriver».
«Le malaise est trop profond. Si Macky Sall ne parle avec les gens et n’essaie de reprendre véritablement les choses en main, APR va imploser aux prochaines élections locales et législatives. Le mécontentement est énorme et on ne peut comprendre qu’on ait tout donné pour hisser son parti au pouvoir et après on est isolé, écarté de tout», a déclaré le deuxième interlocuteur qui a préféré une discussion via une application OTT pour échapper aux écoutes téléphoniques.
Le point commun de tous les responsables avec qui nous avons échangé a été une reprise en main et une meilleure réorganisation de leur parti pour faire au défi du futur surtout que de «plus en plus il y a des soubresauts qui menacent notre pouvoir».
PressAfrik a tenté d’en savoir plus sur ce malaise en câblant plusieurs responsables. Aucun d’eux n’a voulu témoigner ou parler à visage découvert. Sur près d’une dizaine d’appels, seuls trois ont accepté, cependant tous ont requis l’anonymat pour échapper à la «paranoïa des faucons» mais surtout à la glaive imprévisible du chef.
«Je suis un militant de la première heure mais aujourd’hui je ne suis pas fier de la conduite de mon parti. Nous avons consenti à beaucoup de sacrifices pour aujourd’hui voir tous nos objectifs dévoyés et confisqués par des arrivistes. Macky est pris en otage et il a laissé faire. Ces gens ne comprennent pas l’idéal de notre parti», témoigne notre interlocuteur. Il confie «qu’il y a de hautes personnalités qui pensent comme Moustapha Diakhaté. Elles vont rallier sa cause ou lancer un mouvement similaire. Ces autorités attendent juste le moment opportun. Le parti doit survivre à Macky et ce n’est sous cette forme qu’il va y arriver».
«Le malaise est trop profond. Si Macky Sall ne parle avec les gens et n’essaie de reprendre véritablement les choses en main, APR va imploser aux prochaines élections locales et législatives. Le mécontentement est énorme et on ne peut comprendre qu’on ait tout donné pour hisser son parti au pouvoir et après on est isolé, écarté de tout», a déclaré le deuxième interlocuteur qui a préféré une discussion via une application OTT pour échapper aux écoutes téléphoniques.
La famille de la Première dame s’est accaparée de l’AprNotre troisième et dernier interlocuteur en veut beaucoup à la famille présidentielle. Lui, il accuse directement Marième Faye Sall. Il reconnait les valeurs de combativité de la Première dame et tout ce qu’elle a fait pour le parti et le bien de son mari mais aujourd’hui, sa famille s’est accaparée de l’Etat et veut tout contrôler. «APR est un bien commun. Macky, même s’il a eu l’idée, il y a eu des personnes derrière qui l’ont soutenu et ont fait d’énormes sacrifices pour qu’on en soit là. On ne peut accepter que tout ce patrimoine soit dévoyé».
Le point commun de tous les responsables avec qui nous avons échangé a été une reprise en main et une meilleure réorganisation de leur parti pour faire au défi du futur surtout que de «plus en plus il y a des soubresauts qui menacent notre pouvoir».
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