Le plus grand événement religieux du Sénégal, est aussi un point de convergence des démunis. Ils sont des milliers de mendiants à se présenter pour bénéficier de l’aumône des pèlerins et des autres bonnes volontés sensibles à leur cause. Garçons et filles, jeunes ou vieux, ils sont de toutes les tranches d’âge et issus d’horizons divers. Les mendiants font, depuis un bail, partie prenante du décor de Touba pendant le Magal, notamment au niveau du périmètre de la grande mosquée.
Sans nul doute, ils peuvent être classés parmi les bienheureux du magal, car en dehors des bénédictions, avec l’aide de DIEU et des pèlerins, ils rentreront les sacoches pleines. La somme les pièces de monnaie qu’ils amassent en cette veille de Magal, en attendant le grand jour, équivaut à des billets de banques qui peuvent pendant une bonne durée les aider à subvenir à leurs besoins. Dakaractu a rencontré certains d’entre eux établis autour de la grande mosquée de Touba.
Gorgui Ndiaye, un handicapé physique qui peine à marcher, est convaincu qu’il ne perd rien en venant quémander au Magal. Le vieux s’est bousculé avec les pèlerins dans les voitures de sa localité pour rejoindre Touba où il continue à se faufiler entre les petits espaces en quête d’aumône. A côté de lui, une veille dame dénommée Aissatou implore les passants généreux pour quelques pièces de monnaie. Même pour parler à vos serviteurs, elle leur a arraché des pièces.
« La valeur n’est pas importante, nous n’avons pas d’exigence car, nous sommes démunis », dit-elle après avoir encaissé nos aumônes. Répondant à notre interrogation, elle rend grâce à Dieu et à Serigne Touba qu’elle remercie infiniment car, « il nous a donné ce grand jour d’aumône ». Le Magal, à l’en croire, est une période de bienfaisance qui leur permet d’amasser beaucoup de sous et de subvenir pendant un moment, à leurs besoins.
Cela est confirmé par Issa, un autre indigent ambulant qui fait deux fois par jour le trajet Mbacké Touba. Attrapé à hauteur du garage de Dakar, le mendiant en partance à Mbacké, nous signale que les choses se passent bien. Assise, devant un tas de pièce, non loin de Chez le khalife générale des mourides, Mère Bintou cache soigneusement son sacoche. La seule issue qu’elle a oublié de dissimuler, permet à notre regard de percer le fond du sac plein de pièce et d’avoir une idée de ces colossales retombées du magal. Heureusement qu’elle s’est ouverte à nous mais juste après nous avoir pris des ronds. « Nous rendons grâce à Allah. Nous n’avons aucun problème ici et j’ai gagné 160 000F dans une durée de cinq jours », enseigne la dame visiblement comblée.
Devant chez Serigne Saliou, ils sont des dizaines à s’y installer. Ce qui les intéresse ce sont les sous pas l’aumône en nature. Le journaliste dérangeur est bloqué à ce niveau car, les mendiants lui tournent complètement le dos même s’il donne quelques choses avant de solliciter un entretien. « Ce qui nous dérange c’est le temps qu’on perd pendant cet entretien », nous martèle cet autre démuni. Question aux économistes, à combien peut-on estimé le total ces actes de bienfaisances, en pièces ou billets ?
Sans nul doute, ils peuvent être classés parmi les bienheureux du magal, car en dehors des bénédictions, avec l’aide de DIEU et des pèlerins, ils rentreront les sacoches pleines. La somme les pièces de monnaie qu’ils amassent en cette veille de Magal, en attendant le grand jour, équivaut à des billets de banques qui peuvent pendant une bonne durée les aider à subvenir à leurs besoins. Dakaractu a rencontré certains d’entre eux établis autour de la grande mosquée de Touba.
Gorgui Ndiaye, un handicapé physique qui peine à marcher, est convaincu qu’il ne perd rien en venant quémander au Magal. Le vieux s’est bousculé avec les pèlerins dans les voitures de sa localité pour rejoindre Touba où il continue à se faufiler entre les petits espaces en quête d’aumône. A côté de lui, une veille dame dénommée Aissatou implore les passants généreux pour quelques pièces de monnaie. Même pour parler à vos serviteurs, elle leur a arraché des pièces.
« La valeur n’est pas importante, nous n’avons pas d’exigence car, nous sommes démunis », dit-elle après avoir encaissé nos aumônes. Répondant à notre interrogation, elle rend grâce à Dieu et à Serigne Touba qu’elle remercie infiniment car, « il nous a donné ce grand jour d’aumône ». Le Magal, à l’en croire, est une période de bienfaisance qui leur permet d’amasser beaucoup de sous et de subvenir pendant un moment, à leurs besoins.
Cela est confirmé par Issa, un autre indigent ambulant qui fait deux fois par jour le trajet Mbacké Touba. Attrapé à hauteur du garage de Dakar, le mendiant en partance à Mbacké, nous signale que les choses se passent bien. Assise, devant un tas de pièce, non loin de Chez le khalife générale des mourides, Mère Bintou cache soigneusement son sacoche. La seule issue qu’elle a oublié de dissimuler, permet à notre regard de percer le fond du sac plein de pièce et d’avoir une idée de ces colossales retombées du magal. Heureusement qu’elle s’est ouverte à nous mais juste après nous avoir pris des ronds. « Nous rendons grâce à Allah. Nous n’avons aucun problème ici et j’ai gagné 160 000F dans une durée de cinq jours », enseigne la dame visiblement comblée.
Devant chez Serigne Saliou, ils sont des dizaines à s’y installer. Ce qui les intéresse ce sont les sous pas l’aumône en nature. Le journaliste dérangeur est bloqué à ce niveau car, les mendiants lui tournent complètement le dos même s’il donne quelques choses avant de solliciter un entretien. « Ce qui nous dérange c’est le temps qu’on perd pendant cet entretien », nous martèle cet autre démuni. Question aux économistes, à combien peut-on estimé le total ces actes de bienfaisances, en pièces ou billets ?
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