Des soldats de l'armée congolaise, à bord de leur camion, se dirigent vers la ligne de front. Près de Goma, le 14 juillet 2013. REUTERS/Kenny Katombe
près une nouvelle journée d'affrontements, le calme semblait revenu hier soir, lundi 15 juillet, sur les collines de Mutaho. Dans l'après-midi, les tirs d'artillerie résonnaient encore dans la partie nord de Goma située en contrebas, à une dizaine de kilomètres de la ligne de front. En centre-ville, la plupart des commerces et des banques sont restés fermés lundi. Les rebelles et le gouvernement s'accusent mutuellement d'être à l'origine des combats et d'avoir pris l'avantage sur leur adversaire. Mais selon plusieurs observateurs, les positions des uns et des autres ont peu évolué, malgré la violence des combats.
Quoi qu'il en soit, ces affrontements, les plus intenses depuis neuf mois, accroissent la pression qui pèse sur la nouvelle brigade d'intervention onusienne, en cours de déploiement. Elle dispose d'un mandat plus offensif que celui de la Monusco mais pour l'heure, et tant que la ville de Goma n'est pas directement touchée, pas question pour l'ONU d'intervenir militairement. « Nous appelons les deux parties au dialogue et souhaitons à tout prix éviter l'escalade », assure un représentant de la mission de l'ONU.
Le Rwanda accuse les FARDC et la Monusco
Et dans ce contexte, le Rwanda, qui est accusé par l'ONU de soutenir le M23, affirme que deux obus sont tombés au nord de la ville de Giseni. Kigali accuse les forces armées de la RDC et la Monusco d'avoir délibérément bombardé son territoire.
Une agression et « un acte de provocation délibéré ». C’est en ces termes très durs que le Rwanda, par la voix de son porte-parole militaire, Joseph Nzabamwita, a accusé hier l’armée de son voisin et la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), d’avoir bombardé deux villages rwandais situés à quelque 10 kilomètres au nord de la ville de Giseni, jumelle de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Selon le général rwandais, les deux obus auraient été tirés d’une zone contrôlée par les forces armées congolaises et la Monusco. Et selon lui, cet événement ne serait en aucun cas un accident, car aucun combat n’aurait été signalé à proximité de la zone d’origine des tirs. Aucun blessé n’est à déplorer, selon le militaire rwandais.
Dans un communiqué publié dans la foulée, ce dernier a également affirmé que des rebelles rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), considérés comme une menace par Kigali, étaient « intégrés » au sein d’unités de l’armée régulière congolaise combattant le M23.
Source : Rfi.fr
Quoi qu'il en soit, ces affrontements, les plus intenses depuis neuf mois, accroissent la pression qui pèse sur la nouvelle brigade d'intervention onusienne, en cours de déploiement. Elle dispose d'un mandat plus offensif que celui de la Monusco mais pour l'heure, et tant que la ville de Goma n'est pas directement touchée, pas question pour l'ONU d'intervenir militairement. « Nous appelons les deux parties au dialogue et souhaitons à tout prix éviter l'escalade », assure un représentant de la mission de l'ONU.
Le Rwanda accuse les FARDC et la Monusco
Et dans ce contexte, le Rwanda, qui est accusé par l'ONU de soutenir le M23, affirme que deux obus sont tombés au nord de la ville de Giseni. Kigali accuse les forces armées de la RDC et la Monusco d'avoir délibérément bombardé son territoire.
Une agression et « un acte de provocation délibéré ». C’est en ces termes très durs que le Rwanda, par la voix de son porte-parole militaire, Joseph Nzabamwita, a accusé hier l’armée de son voisin et la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), d’avoir bombardé deux villages rwandais situés à quelque 10 kilomètres au nord de la ville de Giseni, jumelle de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Selon le général rwandais, les deux obus auraient été tirés d’une zone contrôlée par les forces armées congolaises et la Monusco. Et selon lui, cet événement ne serait en aucun cas un accident, car aucun combat n’aurait été signalé à proximité de la zone d’origine des tirs. Aucun blessé n’est à déplorer, selon le militaire rwandais.
Dans un communiqué publié dans la foulée, ce dernier a également affirmé que des rebelles rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), considérés comme une menace par Kigali, étaient « intégrés » au sein d’unités de l’armée régulière congolaise combattant le M23.
Source : Rfi.fr
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