C’est le député socialiste Cheikh Seck qui a sonné la révolte en pestant que « …ces décrets d’avance sont très gênants ». « Vingt six (26) décrets déjà, c’est trop », lâche-t-il. Ne comprenant pas l’usage pouvant justifier ces décrets d’avance, Cheikh Seck estime que des secteurs comme l’énergie, les inondations, la sécurité, qui ont été évoqués pour justifier la mesure, ne méritaient pas de décrets d’avance car dit-il, « on savait ce qui nous attendait ».
Hélène Tine lui emboîte le pas pour rappeler que « l’année dernière, ici à cette tribune, nous nous sommes émus de l’utilisation de ce mécanisme de décrets d’avance par le régime précédent ». Pour Mamadou Lamine Diallo, « les décrets d’avance doivent être exceptionnels ». Toutefois, ce qui a le plus irrité les députés, soulignent nos confrères de « L’observateur », c’est le manque d’informations sur la destination des 100 milliards de FCFA des décrets d’avance.
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