La mobilisation a été de taille lors de l’ouverture de la campagne de Benno Takku Défarat Sénégal. Dimanche 1er mars 2009, la classe majeure, composée d’adultes et jeunes en âge de voter, est sortie massivement pour répondre à l’invitation de leur leader. A la place de Gao de Ziguinchor, le maire Robert Sagna, a ainsi donné le coup d’envoi.
Les différents orateurs se sont attaqués au discours du président Abdoulaye Wade lors de sa venue dans la région Sud. Pour Benoît Sambou «la région a trop entendu de promesses qui n’ont jamais été tenues. Les populations ne sont pas naïves». Sur l’implantation d’usine de ciment dans la région, Benoît Sambou se demande «Où est ce que le président a vu du calcaire dans la région pour nous parler d’usine de ciment. Il y a plus d’urgence à faire que de parler de choses non réalisables. Combien de bacheliers sont dans les maisons et qui ne sont pas orientés. Je pense que s’il aime la Casamance, il doit d’abord se soucier de sa jeunesse et non leur faire des promesses». Sur le refus du maire de lui attribuer une terre, relevé par le président Abdoulaye Wade, Benoît Sambou le met en garde «la Casamance a connu 26 ans de conflit et c’est un problème de terre qui l’a amené. Wade a déjà vendu toutes les parcelles disponibles au niveau de Dakar et il veut en avoir à Ziguinchor. Nous disons non».
Autre fait remarquable, les partisans de Robert Sagna ont tiré à boulets rouges sur le candidat de coalition Sopi. Pour Mohamed Badji «M. Baldé a annoncé la grande offensive pour le départ de Robert Sagna mais nous l’attendons de pied ferme pour les élections locales» et Benoît Sambou d’enfoncer le clou «la région a un chef et c’est Robert Sagna et cette mobilisation le témoigne. M. Baldé n’a qu’à rester à sa place».
Le maire Robert Sagna, va abonder sur la même ligne que ses prédécesseurs. «L’avenir n’est pas derrière mais devant. Personne n’est capable de vous donner autant que vous êtes des emplois. Le gouvernement ne fait que des promesses et aujourd’hui vous vous en êtes rendus compte» a soutenu le candidat de l’opposition. Il a ajouté : «je veux vous redonner l’espoir et pour cela il nous faut créer les conditions adéquates, c'est-à-dire mettre à votre disposition des micro crédits, des lignes de crédits où des jeunes, des femmes viendront puiser pour alimenter leurs projets. Car je sais que si on vous donne des crédits, vous aller travailler et rembourser». Toujours à l’endroit de ses militants, le Maire Robert Sagna déclare «j’ai été avec vous en temps de guerre et je serais aussi avec vous en temps de guerre» et de conclure «pour triompher et poursuivre notre chemin, je sollicite votre suffrage».
Le gouverneur et le préfet ont aussi eu leur part du gâteau. Mohamed Badji souligne «nous allons vers les élections locales. Tout le monde s’est rendu compte de ce qui s’est passé à Ziguinchor lors des dépôts des listes. Pour le 22 mars, nous ne laisserons pas faire. Il faut que les votes se passent dans la transparence».
Les différents orateurs se sont attaqués au discours du président Abdoulaye Wade lors de sa venue dans la région Sud. Pour Benoît Sambou «la région a trop entendu de promesses qui n’ont jamais été tenues. Les populations ne sont pas naïves». Sur l’implantation d’usine de ciment dans la région, Benoît Sambou se demande «Où est ce que le président a vu du calcaire dans la région pour nous parler d’usine de ciment. Il y a plus d’urgence à faire que de parler de choses non réalisables. Combien de bacheliers sont dans les maisons et qui ne sont pas orientés. Je pense que s’il aime la Casamance, il doit d’abord se soucier de sa jeunesse et non leur faire des promesses». Sur le refus du maire de lui attribuer une terre, relevé par le président Abdoulaye Wade, Benoît Sambou le met en garde «la Casamance a connu 26 ans de conflit et c’est un problème de terre qui l’a amené. Wade a déjà vendu toutes les parcelles disponibles au niveau de Dakar et il veut en avoir à Ziguinchor. Nous disons non».
Autre fait remarquable, les partisans de Robert Sagna ont tiré à boulets rouges sur le candidat de coalition Sopi. Pour Mohamed Badji «M. Baldé a annoncé la grande offensive pour le départ de Robert Sagna mais nous l’attendons de pied ferme pour les élections locales» et Benoît Sambou d’enfoncer le clou «la région a un chef et c’est Robert Sagna et cette mobilisation le témoigne. M. Baldé n’a qu’à rester à sa place».
Le maire Robert Sagna, va abonder sur la même ligne que ses prédécesseurs. «L’avenir n’est pas derrière mais devant. Personne n’est capable de vous donner autant que vous êtes des emplois. Le gouvernement ne fait que des promesses et aujourd’hui vous vous en êtes rendus compte» a soutenu le candidat de l’opposition. Il a ajouté : «je veux vous redonner l’espoir et pour cela il nous faut créer les conditions adéquates, c'est-à-dire mettre à votre disposition des micro crédits, des lignes de crédits où des jeunes, des femmes viendront puiser pour alimenter leurs projets. Car je sais que si on vous donne des crédits, vous aller travailler et rembourser». Toujours à l’endroit de ses militants, le Maire Robert Sagna déclare «j’ai été avec vous en temps de guerre et je serais aussi avec vous en temps de guerre» et de conclure «pour triompher et poursuivre notre chemin, je sollicite votre suffrage».
Le gouverneur et le préfet ont aussi eu leur part du gâteau. Mohamed Badji souligne «nous allons vers les élections locales. Tout le monde s’est rendu compte de ce qui s’est passé à Ziguinchor lors des dépôts des listes. Pour le 22 mars, nous ne laisserons pas faire. Il faut que les votes se passent dans la transparence».
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