Les ambitions du président de la République, Abdoulaye Wade sur sa succession à la tête de l’Etat commencent à être plus claires. Sans citer de noms, le chef de l’Etat a, lors d’un meeting à Kolda (413km au Sud), donné des indices on ne plus clairs. Le leader du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ne cache plus son désir de laisser «un Sénégal ultramoderne entre les mains d’une génération de constructeurs». Comme il a l’habitude de le faire quand il veut faire passer un message, le chef de l’Etat s’est exprimé en wolof (langue la plus parlée au Sénégal). Il a précisé : «le jour où Dieu voudra que je quitte le pouvoir, je veux vous laisser un Sénégal ultramoderne». Abdoulaye Wade a, ainsi, ajouté de manière énigmatique : «je l’espère que l’autre génération-là, je pourrais lui laisser le pouvoir. Et c’est à vous de voir si vous avez la majorité en plus d’un Sénégal où tout est réalisé, comment vous allez garder le pouvoir pendant 50 ans».
Le secrétaire général national du PDS a souligné tout en faisant allusion au Parti Socialiste (PS) qui a fait 40 ans au pouvoir: «mais entre temps, si je laisse le pouvoir ce sera une erreur parce que les autres, pendant 40 ans, voir plus, personne ne sait ce qu’ils ont travaillé». Et de préciser : «Senghor, leur patron disait qu’il ne faut pas confier une entreprise de construction à des démolisseurs mais moi, je confie à des constructeurs pas à des démolisseurs».
Le chef de file de la Coalition Sopi qui regroupe le PDS et les partis de la mouvance présidentielle a évoqué l’importance des élections locales du 22 mars et dont la campagne électorale s’ouvre ce dimanche 1er février. «Les élections qui viennent sont importantes parce que la vérité sortira des urnes», a-t-il fait remarquer.
La région de Kolda est, après Ziguinchor, la deuxième étape de la tournée du président de la République et leader du PDS. Ce dimanche, le patron des libéraux est à Matam (700km au nord) où il tient aussi un meeting pour donner un coup de piston à la Coalition Sopi.
Le secrétaire général national du PDS a souligné tout en faisant allusion au Parti Socialiste (PS) qui a fait 40 ans au pouvoir: «mais entre temps, si je laisse le pouvoir ce sera une erreur parce que les autres, pendant 40 ans, voir plus, personne ne sait ce qu’ils ont travaillé». Et de préciser : «Senghor, leur patron disait qu’il ne faut pas confier une entreprise de construction à des démolisseurs mais moi, je confie à des constructeurs pas à des démolisseurs».
Le chef de file de la Coalition Sopi qui regroupe le PDS et les partis de la mouvance présidentielle a évoqué l’importance des élections locales du 22 mars et dont la campagne électorale s’ouvre ce dimanche 1er février. «Les élections qui viennent sont importantes parce que la vérité sortira des urnes», a-t-il fait remarquer.
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