Coton. Wikimedia
Hormis l'audience de première comparution, Mahamat Adoum Ismaël n'a toujours pas été entendu sur le fond, et aucun document ni élément nouveau n'a été porté à la connaissance de sa défense. C'est ce qu'affirme Maître Sobdibé Zoua, l'un de ses avocats : « Nous ne savons pas pour quelle raison de droit, jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas eu d’interrogatoire sur le fond. C’est tout l’objet de notre inquiétude. Aucune justification n’est présentée à la défense. C’est un procès qui implique l’Etat. Le responsable du dossier en ce moment, c’est le juge d’instruction bien entendu, mais un juge d’instruction, ça peut recevoir des instructions, des injonctions ».
Hinsou Hara, ministre de l'Assainissement public et de la Promotion de la bonne gouvernance, assure de son côté que le juge d'instruction a bien procédé à un interrogatoire sur le fond : « Je vous confirme qu’il a bien été entendu. L’Etat n’a pas demandé le report de la date de sa déposition. Vous pouvez vous rapprocher du parquet de Moundou pour avoir plus d’information car l’information que vous donnez, n’est pas à jour ».
Le procureur général de Moundou, Djimrabaye Bourngar justement, ne confirme pas les propos du ministre. Au contraire il partage les frustrations de la défense et dénonce les détentions préventives souvent très longues au Tchad : « Nous savons que ca n’avance pas et nous même, ca nous étonne. Dans ce cas là, on parle d’un mois, mais il y a des gens qui sont là un an, deux ans sans vraiment connaitre la position de leur dossier qui sont à la maison d’arrêt. Sur ce dossier, nous même nous avons des difficultés à avoir accès à l’information. Je ne vais pas parler de flou, mais c’est vrai qu’il y a un problème de communication du cabinet d’instruction ».
Les avocats de Mahamat Adoum Ismaël se sont plaints auprès du juge d'instruction et menacent, sans réponse de sa part, de saisir la chambre d'accusation afin d'obtenir la libération de leur client.
Source : Rfi.fr
Hinsou Hara, ministre de l'Assainissement public et de la Promotion de la bonne gouvernance, assure de son côté que le juge d'instruction a bien procédé à un interrogatoire sur le fond : « Je vous confirme qu’il a bien été entendu. L’Etat n’a pas demandé le report de la date de sa déposition. Vous pouvez vous rapprocher du parquet de Moundou pour avoir plus d’information car l’information que vous donnez, n’est pas à jour ».
Le procureur général de Moundou, Djimrabaye Bourngar justement, ne confirme pas les propos du ministre. Au contraire il partage les frustrations de la défense et dénonce les détentions préventives souvent très longues au Tchad : « Nous savons que ca n’avance pas et nous même, ca nous étonne. Dans ce cas là, on parle d’un mois, mais il y a des gens qui sont là un an, deux ans sans vraiment connaitre la position de leur dossier qui sont à la maison d’arrêt. Sur ce dossier, nous même nous avons des difficultés à avoir accès à l’information. Je ne vais pas parler de flou, mais c’est vrai qu’il y a un problème de communication du cabinet d’instruction ».
Les avocats de Mahamat Adoum Ismaël se sont plaints auprès du juge d'instruction et menacent, sans réponse de sa part, de saisir la chambre d'accusation afin d'obtenir la libération de leur client.
Source : Rfi.fr
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