Dimanche, "un dépôt d'armement (...) à Mpila (est de Brazzaville) a explosé à la suite d'un incendie, dû à un court-circuit, causant près de 200 morts et de nombreux blessés", a déclaré le ministre de la communication Bienvenu Okiemy à la télévision nationale.
Un deuil national a été décrété de ce mardi "jusqu'à la date officielle des obsèques qui sera communiquée ultérieurement", a-t-il ajouté.
Avant lui le ministre de la Santé Georges Moyen avait donné un bilan de plus de 180 morts et 1.340 blessés.
Les autorités ont évalué à plus de 5.000 le nombre de sans-abri après la destruction de leur maison et qui sont hébergées dans trois sites spécialement aménagés: la cathédrale, une paroisse et un marché couvert-.
Un aide médicale internationale a commencé à arriver à Brazzaville, pour soulager les médecins congolais dans les trois hôpitaux sous-équipés de la ville où les blessés sont soignés dans des conditions difficiles. Au Centre hospitalier universitaire (CHU), des patients dorment sous deux tentes dans le jardin.
Parmi eux Roliana Masomba, une jeune femme enceinte de 19 ans. "J'ai peur pour mon bébé. Quand il y avait les explosions, je me suis jetée à plat ventre par terre plusieurs fois", raconte-elle allongée sur un matelas. "J'aimerais qu'on me fasse des examens, je suis inquiète", répète le jeune femme, l'air groggy, le crâne à moitié rasé et un pansement sur la tête. Elle souffre d'une "plaie circulaire profonde avec sensation de fracture du crâne. Très hémorragique", selon le diagnostic médical.
"On maîtrise progressivement la situation", a affirmé à l'AFP le Dr Yannick Dimi, chirurgien des urgences du CHU. Les médicaments "n'étaient pas en quatité suffisante mais ils arrivent", a-t-il assuré. "Nous avons traité beaucoup de gens avec des petites interventions (retrait d'éclats) mais il en reste un certain nombre en attente de chirurgie orthopédique", a-t-il ajouté.
Arrivée dans la nuit avec 5 tonnes de matériel (médicaments, matériel pour la chirurgie othopédique...), une équipe médicale française d'une vingtaine de personnes, dont des urgentistes et des chirurgiens, a commencé à travailler au CHU mardi après-midi.
Une équipe de l'armée marocaine de 173 personnes, dont 20 médecins et 16 infirmiers, est également arrivée pour installer un hôpital de campagne.
Vingt médecins de la République démocratique du Congo voisine sont sur place depuis lundi avec du matériel et des médicaments.
Les Etats-Unis, Israël, la Belgique doivent envoyer du matériel ou des équipes médicales, et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a assuré le Congo de la coopération de l'ONU.
Les opérations de déminage du dépôt de munitions qui a explosé dimanche, dans une caserne de blindés dans l'est de la capitale, devait débuter mardi, après que les pompiers congolais sont parvenus à maîtriser lundi les deux derniers foyers d'incendie. "Pour l'instant, on ne peut pas" affirmer qu'un deuxième dépôt de munitions, distant d'une centaine de mètres, ne représente plus de danger, a cependant estimé le colonel Jean-Robert Obargui, porte-parole du ministère de la Défense.
Cette proximité faisait redouter une propagation du feu.
"Il y a encore des munitions qui peuvent exploser", a-t-il dit, précisant toutefois qu'il "n'y a pas trop de danger". La dépollution du site consistera à "déminer, enlever les munitions (...) et les détruire loin de la ville pour que le danger soit définitivement écarté", a expliqué le colonel.
L'opération se fera avec l'aide de MAG (Mining advisory group), une ONG britannique spécialisée.
Source : StarAfrica.com
Un deuil national a été décrété de ce mardi "jusqu'à la date officielle des obsèques qui sera communiquée ultérieurement", a-t-il ajouté.
Avant lui le ministre de la Santé Georges Moyen avait donné un bilan de plus de 180 morts et 1.340 blessés.
Les autorités ont évalué à plus de 5.000 le nombre de sans-abri après la destruction de leur maison et qui sont hébergées dans trois sites spécialement aménagés: la cathédrale, une paroisse et un marché couvert-.
Un aide médicale internationale a commencé à arriver à Brazzaville, pour soulager les médecins congolais dans les trois hôpitaux sous-équipés de la ville où les blessés sont soignés dans des conditions difficiles. Au Centre hospitalier universitaire (CHU), des patients dorment sous deux tentes dans le jardin.
Parmi eux Roliana Masomba, une jeune femme enceinte de 19 ans. "J'ai peur pour mon bébé. Quand il y avait les explosions, je me suis jetée à plat ventre par terre plusieurs fois", raconte-elle allongée sur un matelas. "J'aimerais qu'on me fasse des examens, je suis inquiète", répète le jeune femme, l'air groggy, le crâne à moitié rasé et un pansement sur la tête. Elle souffre d'une "plaie circulaire profonde avec sensation de fracture du crâne. Très hémorragique", selon le diagnostic médical.
"On maîtrise progressivement la situation", a affirmé à l'AFP le Dr Yannick Dimi, chirurgien des urgences du CHU. Les médicaments "n'étaient pas en quatité suffisante mais ils arrivent", a-t-il assuré. "Nous avons traité beaucoup de gens avec des petites interventions (retrait d'éclats) mais il en reste un certain nombre en attente de chirurgie orthopédique", a-t-il ajouté.
Arrivée dans la nuit avec 5 tonnes de matériel (médicaments, matériel pour la chirurgie othopédique...), une équipe médicale française d'une vingtaine de personnes, dont des urgentistes et des chirurgiens, a commencé à travailler au CHU mardi après-midi.
Une équipe de l'armée marocaine de 173 personnes, dont 20 médecins et 16 infirmiers, est également arrivée pour installer un hôpital de campagne.
Vingt médecins de la République démocratique du Congo voisine sont sur place depuis lundi avec du matériel et des médicaments.
Les Etats-Unis, Israël, la Belgique doivent envoyer du matériel ou des équipes médicales, et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a assuré le Congo de la coopération de l'ONU.
Les opérations de déminage du dépôt de munitions qui a explosé dimanche, dans une caserne de blindés dans l'est de la capitale, devait débuter mardi, après que les pompiers congolais sont parvenus à maîtriser lundi les deux derniers foyers d'incendie. "Pour l'instant, on ne peut pas" affirmer qu'un deuxième dépôt de munitions, distant d'une centaine de mètres, ne représente plus de danger, a cependant estimé le colonel Jean-Robert Obargui, porte-parole du ministère de la Défense.
Cette proximité faisait redouter une propagation du feu.
"Il y a encore des munitions qui peuvent exploser", a-t-il dit, précisant toutefois qu'il "n'y a pas trop de danger". La dépollution du site consistera à "déminer, enlever les munitions (...) et les détruire loin de la ville pour que le danger soit définitivement écarté", a expliqué le colonel.
L'opération se fera avec l'aide de MAG (Mining advisory group), une ONG britannique spécialisée.
Source : StarAfrica.com
Autres articles
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU
-
Guinée: la recherche des disparus du stade de N'Zérékoré se poursuit