A Addis Abeba, on évite d'en parler en public de peur d'être épié. Feyisa Lilesa a marqué les esprits par son geste de soutien aux manifestations de l'ethnie Oromo, dont il est lui-même issu. Mais les Ethiopiens ont été privés de la scène en direct, puisque la chaîne de télévision d'Etat a censuré les images en clôture des Jeux olympiques.
Sur les réseaux sociaux, les Ethiopiens se lâchent plus facilement. « Un homme courageux », dit-on, jusqu'à comparer son geste à ceux des athlètes des JO de Mexico en 1968, qui sur le podium, avaient levé de poing, symbole des Black Panthers.
« Si je rentre en Ethiopie, peut-être qu'ils vont me tuer, ou m'emprisonner ». La déclaration poignante de l'athlète à Rio a porté sur la scène internationale les révoltes éthiopiennes réprimées dans le sang. Pourtant, le gouvernement avait déclaré qu'il serait le bienvenu, et que ses opinions politiques étaient respectées. Mais dans un contexte de répression violente, personne en Ethiopie n'est surpris de son absence. Un financement social organisé par la diaspora, censé l'aider à s'expatrier, a déjà levé plus de 120 000 dollars.
Source: Rfi.fr
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