Des combattants de l’Armée syrienne libre, à Alep, le 22 septembre. REUTERS/Loubna Mrie
A New York, l’opposition syrienne est venue chercher davantage de soutien. Pour l’instant, Burhan Ghalioun, l’un des chefs de la Coalition nationale syrienne doit admettre que le processus diplomatique se passe sans eux. «L’accord américano-russe, qui a été fait sans même des consultations avec le groupe des Amis du peuple syrien, ou avec l’opposition, est un accord qui a marginalisé, qui a mis à l’écart, l’ensemble des forces qui sont concernées», estime-t-il.
L’ASL veut des armes en «réparation»
Au-delà de la forme, il remet également en cause le fond de la décision par les Occidentaux de ne pas engager l’intervention militaire. « Ça nous a causé beaucoup de dégâts de tort », affirme-t-il. «Ça a donné encore plus l’idée à Bachar el-Assad qu’il peut encore continuer à manœuvrer, alors que l’objectif de cette frappe était de dire à Assad : c’est fini, il faut arrêter.» Burhan Ghalioun juge qu’«il faut une réparation».
«L’opposition doit demander réparation de la part de la communauté internationale, des Etats-Unis en particulier, qui ont fait miroiter cette solution sans aller jusqu’au bout », a-t-il expliqué au micro de RFI. Une réparation qui, selon lui, doit consister en armements et moyens pour l’ASL, qui «lui donneront la possibilité d’avancer sur le terrain et donc de réparer le tort qu’on nous a fait».
La CNS ne veut pas d’un Genève II avec Bachar el-Assad
Mais la légitimité de la Coalition nationale syrienne est aussi de plus en plus contestée, sur le terrain, par la montée des combattants islamistes. Burhan Ghalioun blâme le soutien militaire occidental à l’opposition, trop timide, qui, selon lui, profite aux jihadistes. Burhan Ghalioun affirme que «les jihadistes ne constituent même pas 10 % » de l’ensemble des combattants anti-Assad. « Nous avons beaucoup de combattants qui n’ont pas d’armes, qui n’ont pas de munitions, qui ne sont pas suffisamment entraînés et organisés. Si on y met l’effort nécessaire, avec l’aide de nos amis, je pense que les jihadistes seront submergés dans un temps assez court», affirme-t-il.
Quant à la possible conférence de paix à Genève dont on parle beaucoup pendant cette Assemblée générale, l’opposition veut bien y participer, mais uniquement pour discuter du départ de Bachar el-Assad.
Source : Rfi.fr
L’ASL veut des armes en «réparation»
Au-delà de la forme, il remet également en cause le fond de la décision par les Occidentaux de ne pas engager l’intervention militaire. « Ça nous a causé beaucoup de dégâts de tort », affirme-t-il. «Ça a donné encore plus l’idée à Bachar el-Assad qu’il peut encore continuer à manœuvrer, alors que l’objectif de cette frappe était de dire à Assad : c’est fini, il faut arrêter.» Burhan Ghalioun juge qu’«il faut une réparation».
«L’opposition doit demander réparation de la part de la communauté internationale, des Etats-Unis en particulier, qui ont fait miroiter cette solution sans aller jusqu’au bout », a-t-il expliqué au micro de RFI. Une réparation qui, selon lui, doit consister en armements et moyens pour l’ASL, qui «lui donneront la possibilité d’avancer sur le terrain et donc de réparer le tort qu’on nous a fait».
La CNS ne veut pas d’un Genève II avec Bachar el-Assad
Mais la légitimité de la Coalition nationale syrienne est aussi de plus en plus contestée, sur le terrain, par la montée des combattants islamistes. Burhan Ghalioun blâme le soutien militaire occidental à l’opposition, trop timide, qui, selon lui, profite aux jihadistes. Burhan Ghalioun affirme que «les jihadistes ne constituent même pas 10 % » de l’ensemble des combattants anti-Assad. « Nous avons beaucoup de combattants qui n’ont pas d’armes, qui n’ont pas de munitions, qui ne sont pas suffisamment entraînés et organisés. Si on y met l’effort nécessaire, avec l’aide de nos amis, je pense que les jihadistes seront submergés dans un temps assez court», affirme-t-il.
Quant à la possible conférence de paix à Genève dont on parle beaucoup pendant cette Assemblée générale, l’opposition veut bien y participer, mais uniquement pour discuter du départ de Bachar el-Assad.
Source : Rfi.fr
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