C’est un véritable mea culpa. Jamais dans son histoire, ETA, ni même son bras politique Herri Batasuna, n’avait demandé pardon. A chaque fois, la même déclaration ambiguë des séparatistes basques évoquait le regret de la douleur provoquée mais justifiait en même temps la nécessité de la lutte armée.
Cette fois-ci, c’est une remise en cause complète de 40 ans d’actions terroristes, de tirs dans la nuque, de bombes ventouses sous les voitures, de bombes posées dans les garnisons de la garde civiles. Au total : 850 morts, pour la plupart des agents de l’ordre et des élus municipaux.
« Jamais ces actions violentes n’auraient dû se produire », dit le communiqué d’ETA. Un communiqué qui regrette les dommages causés et demande pardon aux victimes. Les indépendantistes disent aussi regretter « la souffrance disproportionnée », et de façon « aussi longue dans le temps ».
ETA avait déjà annoncé la fin des attentats en 2011, et avait respecté depuis cette décision. Mais c’était le pas qui manquait : la demande de pardon.
A Madrid, ni le gouvernement de Mariano Rajoy, ni l’opposition, ne remercie ETA pour ce message. « Ils auraient dû le faire bien avant », dit-on. Seul message de l’exécutif au pouvoir : « Cette demande de pardon réaffirme la force de l’Etat de droit et la démocratie espagnole. »
Rfi
Cette fois-ci, c’est une remise en cause complète de 40 ans d’actions terroristes, de tirs dans la nuque, de bombes ventouses sous les voitures, de bombes posées dans les garnisons de la garde civiles. Au total : 850 morts, pour la plupart des agents de l’ordre et des élus municipaux.
« Jamais ces actions violentes n’auraient dû se produire », dit le communiqué d’ETA. Un communiqué qui regrette les dommages causés et demande pardon aux victimes. Les indépendantistes disent aussi regretter « la souffrance disproportionnée », et de façon « aussi longue dans le temps ».
ETA avait déjà annoncé la fin des attentats en 2011, et avait respecté depuis cette décision. Mais c’était le pas qui manquait : la demande de pardon.
A Madrid, ni le gouvernement de Mariano Rajoy, ni l’opposition, ne remercie ETA pour ce message. « Ils auraient dû le faire bien avant », dit-on. Seul message de l’exécutif au pouvoir : « Cette demande de pardon réaffirme la force de l’Etat de droit et la démocratie espagnole. »
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