Le bureau des Nations unies au Burundi a eu beau expliquer qu’il ne s’agissait que d’un simple câble diplomatique qui a fuité, rien à faire, Bujumbura ne décolère pas. La preuve ? Sans jamais le nommer, le premier vice-président du Burundi s’en est pris directement au représentant du secrétaire général de l’ONU au Burundi, Parfait Onyanga Anyanga, accusé de tous les maux, au cours de cette rencontre.
« Une certaine autorité, au nom du bureau des Nations unies au Burundi, a diffusé cette rumeur de mauvais goût. Le gouvernement du Burundi lui demande d’en donner des éléments de preuve, ou à défaut de preuves, le gouvernement l’invite à se rétracter officiellement », a notamment déclaré le vice-président, Prosper Banzombanza.
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Le corps diplomatique accrédité à Bujumbura a « pris acte » du démenti formel du gouvernement burundais quant à la distribution d’armes aux membres de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir, mais il n’a pas caché son inquiétude par rapport au climat politique qui règne au Burundi, à une année des élections générales de 2015.
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Des inquiétudes que partage l’ambassadeur de France à Bujumbura, Gerrit Van Rossum : « Tout ce que le gouvernement du Burundi fera pour mettre un terme à l’intolérance politique, à l’intimidation, quels qu’en soient les auteurs, et quelque chose qui encouragera l’ensemble de la communauté internationale à continuer à travailler main dans la main avec le gouvernement du Burundi ».
Mais ça ne sera pas suffisant pour calmer le pouvoir burundais, qui a rejeté l’idée d’une commission d’enquête internationale et neutre sur ces accusations.
Source : Rfi.fr
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