Le règlement interdit aux députés de son parti de porter les tenues d'ouvriers rouges, devenues leur marque de fabrique.
Alors maintenant que les tenues rouges sont interdites, Julius Malema menace de siéger tout nu au Parlement.
Le jeune dirigeant du parti d'extrême-gauche promet de se dévoiler si on ne le laisse pas porter sa tenue d'ouvrier.
Depuis leur entrée au parlement l'an dernier, les 25 députés du parti des Combattants portent des combinaisons d'ouvriers rouges et des bottes de caoutchouc pour les hommes, tenues de ménagères et tabliers pour les femmes.
L'image est destinée à frapper les esprits. Les Combattants affirment défendre les plus démunis et les travailleurs au bas de l'échelle sociale.
Mais l'Assemblée nationale entend adopter d'ici la fin février un nouveau règlement intérieur qui va codifier les tenues autorisées à l'hémicycle.
"Nous ne nous habillerons pas comme les maîtres coloniaux", a insisté Julius Malema.
Pourtant le leader populiste est régulièrement épinglé par la presse sud-africaine pour son goût pour des tenues de luxe occidentales.
Julius Malema a demandé par ailleurs des explications au président Jacob Zuma sur le financement des travaux de rénovation de sa résidence secondaire de Nkandla.
Sur ce sujet, l'opposant menace de perturber le discours du président sur l'état de la Nation le 12 février prochain.
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