Le grand sommet pour l’Amazonie qui s’est tenu sur le campus verdoyant de l’Université nationale, retiré de la ville de Leticia, a duré un peu moins de quatre heures. Pas de manifestations donc pour venir le perturber. Les Indiens qui étaient là pour assurer le folklore n’ont pas été invités à parler, rapporte notre envoyée spéciale à Leticia, Marie Eve Detoeuf.
Le président Jair Bolsonaro a fait acte de présence par vidéoconférence. Occasion pour lui de réaffirmer ses thèses souverainistes : l’Amazonie appartient aux seuls pays qui la possèdent, Brésil en tête. Pas question donc de laisser la communauté internationale s’en mêler.
Sept des neuf pays qui se partagent l'Amazonie ont défini des mesures de protection de la plus grande forêt tropicale du monde dévastée par des incendies. La Colombie, le Pérou, l'Équateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana étaient présents à Leticia. Manquaient le Venezuela, qui n'avait pas été invité, et la France, dont le territoire d'outre-mer de Guyane compte aussi une vaste superficie amazonienne.
Un pacte en 16 points
Le texte du Pacte de Leticia, qui comprend 16 points ou résolutions, signé ce vendredi prétend renforcer la coopération régionale, notamment en matière de surveillance satellite de la forêt et de prévention des incendies et des désastres. Le document prévoit aussi d'accroître la participation des femmes et des indiens dans la préservation et la mise en valeur des ressources naturelles.
« La bonne volonté ne suffit plus », a lancé le président péruvien, Martin Vizcarra, co-organisateur de la rencontre avec son homologue colombien. Mais au final le Pacte de Leticia contient peu de mesures concrètes. Et rien de contraignant. Les défenseurs de l’environnement avaient du mal, vendredi soir, à cacher leur déception.
Le président Jair Bolsonaro a fait acte de présence par vidéoconférence. Occasion pour lui de réaffirmer ses thèses souverainistes : l’Amazonie appartient aux seuls pays qui la possèdent, Brésil en tête. Pas question donc de laisser la communauté internationale s’en mêler.
Sept des neuf pays qui se partagent l'Amazonie ont défini des mesures de protection de la plus grande forêt tropicale du monde dévastée par des incendies. La Colombie, le Pérou, l'Équateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana étaient présents à Leticia. Manquaient le Venezuela, qui n'avait pas été invité, et la France, dont le territoire d'outre-mer de Guyane compte aussi une vaste superficie amazonienne.
Un pacte en 16 points
Le texte du Pacte de Leticia, qui comprend 16 points ou résolutions, signé ce vendredi prétend renforcer la coopération régionale, notamment en matière de surveillance satellite de la forêt et de prévention des incendies et des désastres. Le document prévoit aussi d'accroître la participation des femmes et des indiens dans la préservation et la mise en valeur des ressources naturelles.
« La bonne volonté ne suffit plus », a lancé le président péruvien, Martin Vizcarra, co-organisateur de la rencontre avec son homologue colombien. Mais au final le Pacte de Leticia contient peu de mesures concrètes. Et rien de contraignant. Les défenseurs de l’environnement avaient du mal, vendredi soir, à cacher leur déception.
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