Lors de leur visite la semaine dernière à Doha, pour préparer le déplacement de François Hollande, les équipes de l’Elysée ont failli tomber nez à nez avec Nicolas Sarkozy, l’ami personnel de l’Emir du Qatar. De la libération des infirmières bulgares en 2007 à la chute de Kadhafi, la relation franco-qatarienne a connu son apogée pendant le quinquennat Sarkozy.
Mais l’entourage de François Hollande tient à rappeler que le Qatar est un partenaire historique de la France depuis son indépendance il y a quarante ans. De fait, les présidents passent, les intérêts demeurent de part et d’autre. Et même si François Hollande n’entend pas rivaliser avec son prédécesseur sur le terrain de la relation personnelle, même s’il a réservé ses deux premiers voyages dans le Golfe aux rivaux saoudien et émirien, le président français entend maintenir et même renforcer les relations entre Paris et Doha.
Il y a la diplomatie et la question syrienne, et bien sûr les échanges économiques et militaires. Les investissements du Qatar en France qui paraissent illimités, des grands hôtels au PSG et qui suscitent la polémique, sont toujours les bienvenus. Comme l’explique un conseiller diplomatique de l’Elysée : «Nous ne sommes pas dans une situation où nous pourrions refuser les investissements étrangers».
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