Le 29 novembre 2018, le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall s'est de déclarer invalides, les candidatures à l'élection présidentielle de 2019 de Karim Wade et Khalifa Sall. Après avoir subi le courroux des députés de l'opposition, le Garde des Sceaux a été recadré par le président de l'Union des magistrats du Sénégal, selon qui aucun ministre ni personnalité politique n'est apte à disqualifier un candidat de la Présidentielle.
"Il appartient exclusivement au Conseil constitutionnel de se prononcer sur la recevabilité ou non d'un candidat. Il n'appartient ni à un ministre de la Justice ni à une quelconque autre autorité politique de se prononcer sur la recevabilité d'une candidature. Quiconque le fait est en flagrante violation des règles qui régissent la Justice et, en particulier de l'indépendance de la justice", a dénoncé Souleymane Téliko dans un entretien avec L'Observateur.
Le président de l'Union des magistrats du Sénégal a également reconnu qu'il y a "une certaine rapidité dans le traitement de l'affaire Khalifa Sall, qui a été enrôlée par la Cour suprême pour être vidée à partir du 20 décembre 2018.
"Il appartient exclusivement au Conseil constitutionnel de se prononcer sur la recevabilité ou non d'un candidat. Il n'appartient ni à un ministre de la Justice ni à une quelconque autre autorité politique de se prononcer sur la recevabilité d'une candidature. Quiconque le fait est en flagrante violation des règles qui régissent la Justice et, en particulier de l'indépendance de la justice", a dénoncé Souleymane Téliko dans un entretien avec L'Observateur.
Le président de l'Union des magistrats du Sénégal a également reconnu qu'il y a "une certaine rapidité dans le traitement de l'affaire Khalifa Sall, qui a été enrôlée par la Cour suprême pour être vidée à partir du 20 décembre 2018.
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