Un inconnu sans tête, ni jambes, ni main droite avait atterri à la plage de Guédiawaye vendredi dernier à 08 heures. Un drame qui a alimenté les débats et qui est assimilé à « un sacrifice humain en cette période de campagne électorale. Toutefois, les conclusions de l’autopsie réfutent cette thèse car dans le document, le professeur Gaye explique que « les deux jambes, le crâne et la main droite non retrouvés, sont des éléments détachés à partir des articulations ». Par ailleurs, la présence de cuir chevelure, ainsi qu’une pochette en plastique portée par les pêcheurs démontrent que la victime en était un. « Il s’était noyé et ensuite rejeté par la mer », déduit le médecin.
Des résultats de l’autopsie qui réconfortent la thèse avancée par le commissaire central de Dakar, Arona Sy qui, sur un plateau de télé, avait tout bonnement réfuté l’idée de mutilation. Néanmoins, même si une autre source policière citée par le journal « L’As » aborde dans le même sens que le commissaire Sy en soutenant que « quand on mutile le corps d’une personne, on ne se donne pas la peine de déboîter les eaux, on coupe tout bonnement les membres. Ce sont les muscles qui relient les eaux des jambes et des pieds. Si la chair n’existe plus, les articulations s’en vont », un autre médecin légiste joint au bout du fil par le même journal donne une autre version des faits. « Un corps qui reste dans l’eau y reste avec tous ses membres. Des membres ne peuvent pas se déboîter de façon aussi autonome et que l’eau ne peut pas les enlever de cette façon », soutient-il.
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"