Ce que le chef de la diplomatie française appelle le « traitement sécuritaire » de la question d'Aqmi dans le nord du Mali, en clair une opération militaire contre les islamistes et leurs alliés à Gao et Tombouctou, suscite beaucoup d'interrogations dans la région.
Au delà des discours, de nombreux Etats hésitent. Seul le Niger, en première ligne, semble être déterminé et souhaite ouvertement une intervention militaire le plus rapidement possible contre Aqmi et ses alliés.
Les autres pays visités par Laurent Fabius préfèrent, pour le moment, privilégier l’option diplomatique et du dialogue. C’est la position du Burkina Faso qui estime que le recours à la force sera l’étape ultime d’un processus. Ouagadougou a d’ailleurs entamé le dialogue avec les touaregs du MNLA et avec les islamistes d’Ansar Dine.
Le Sénégal semble, lui aussi, souhaiter que les voies diplomatiques soient complètement épuisées avant de faire parler les armes.
Le Tchad, bien que vivement sollicité pour son expérience, hésite et pose des conditions avant d’envisager une opération militaire éclair à Gao et Tombouctou. Le président tchadien estime que pour sortir de cette crise, le cadre africain est désormais dépassé, et qu’il faut « internationaliser » la question du nord du Mali.
À l’issue de son entretien avec Laurent Fabius, Idris Deby a tenu à rappeler que son pays n’avait encore rien décidé. Prudent, le chef de l'Etat tchadien attend que la composition de la coalition anti-Aqmi et les objectifs soient clairs : « Quels pays, comment, et avec quels moyens, c’est à ce moment que le Tchad décidera », a-t-il déclaré à RFI.
source: RFI
Au delà des discours, de nombreux Etats hésitent. Seul le Niger, en première ligne, semble être déterminé et souhaite ouvertement une intervention militaire le plus rapidement possible contre Aqmi et ses alliés.
Les autres pays visités par Laurent Fabius préfèrent, pour le moment, privilégier l’option diplomatique et du dialogue. C’est la position du Burkina Faso qui estime que le recours à la force sera l’étape ultime d’un processus. Ouagadougou a d’ailleurs entamé le dialogue avec les touaregs du MNLA et avec les islamistes d’Ansar Dine.
Le Sénégal semble, lui aussi, souhaiter que les voies diplomatiques soient complètement épuisées avant de faire parler les armes.
Le Tchad, bien que vivement sollicité pour son expérience, hésite et pose des conditions avant d’envisager une opération militaire éclair à Gao et Tombouctou. Le président tchadien estime que pour sortir de cette crise, le cadre africain est désormais dépassé, et qu’il faut « internationaliser » la question du nord du Mali.
À l’issue de son entretien avec Laurent Fabius, Idris Deby a tenu à rappeler que son pays n’avait encore rien décidé. Prudent, le chef de l'Etat tchadien attend que la composition de la coalition anti-Aqmi et les objectifs soient clairs : « Quels pays, comment, et avec quels moyens, c’est à ce moment que le Tchad décidera », a-t-il déclaré à RFI.
source: RFI
Autres articles
-
Le journaliste français Wassim Nasr de France 24 accusé de connivence avec les groupes armés au Sahel
-
Comment le Gabon est devenu le nouvel allié de la «flotte fantôme» russe
-
Le Tchad menace de se retirer de la Force multilatérale mixte
-
PSG : Luis Enrique songe à mettre un cadre au placard !
-
Cameroun: Les forces de sécurité encerclent le domicile du président national du FCC