C’est le forcing du sous-préfet de Méouane, Ibrahima Ndao, entouré d’une impressionnante vague de forces de l’ordre (gendarmes) venues encadrer les opérations de délimitation des terres des paysans du village de Tobène, afin de permettre aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) d’en exploiter le sous-sol qui a mis les populations concernées dans tous leurs états. Et il s’en est fallu de peu pour que des heurts éclatent entre les deux parties.
A en croire les paysans qui refusent de céder leurs terres, « le problème c’est que jusqu’à présent les ICS et les populations n’ont pas encore trouvé de consensus par rapport au barème à payer. Et le sous-préfet, au lieu d’être un bon intermédiaire et gérer le dossier à l’amiable, a voulu faire un forcing. Il a tenté par deux fois et cela a échoué. L’autre jour, à notre grande surprise, il est venu dans les champs en compagnie de plusieurs Pick-up remplis de forces de l’ordre pour intimider les populations. Mais nous avons fait face ».
Les populations de Tobène soulignent que « d’habitude quand les ICS veulent exploiter les terres d’un village, elles proposent un barème aux paysans et les discussions sont ouvertes pour trouver un consensus. Mais cette fois-ci la société minière est venue nous imposer son barème. Et la somme de 9 millions de FCFA à l’hectare qu’elles ont proposée est dérisoire. Nous n’allons pas accepter cela quitte à y laisser notre vie. Et nous allons poursuivre de défendre nos intérêts jusqu’au dernier souffle ». Les populations de Tobène qui pensent que « la seule alternative pouvant permettre de régler le problème c’est le dé- part du sous-préfet », refusent que « l’autorité préfectorale soit notre intermédiaire auprès des Ics ». Pour leur part, les industries chimiques du Sénégal (ICS) de préciser que « les champs en question se trouvent dans le domaine mi- nier et nous avons le droit de les exploiter ».
Elles expliquent que « le fond du problème c’est que les populations veulent la même indemnisation que les populations de Mbar Diop et Mbar Ndiaye délocalisées à Pire par les ICS, lesquelles avaient implanté dans leurs champs des arbres fruitiers. Par contre, les terrains des populations de Tobène sont nus. Les deux indemnisations ne peuvent donc pas être les mêmes. Les populations qui ont des manguiers et autres anacardiers dans leurs terrains gagnent plus que celles qui ont des terrains nus même si elles ont la même superficie ». aussi les ICS font remarquer avoir appliqué « le barème départemental de la commission compétente présidée par le préfet, lequel est applicable dans toutes les communes du département. Et il est meilleur que le barème de l’Etat parce qu’il est consensuel ». les ICS soulignent que « chaque fois qu’on doit exploiter des terres on demande aux sous-préfets d’aviser les populations par rapport aux hectares dont on a besoin. À Tobène on a besoin de 6 ha et normalement le projet impacte au maximum dix personnes».
Le Témoin
A en croire les paysans qui refusent de céder leurs terres, « le problème c’est que jusqu’à présent les ICS et les populations n’ont pas encore trouvé de consensus par rapport au barème à payer. Et le sous-préfet, au lieu d’être un bon intermédiaire et gérer le dossier à l’amiable, a voulu faire un forcing. Il a tenté par deux fois et cela a échoué. L’autre jour, à notre grande surprise, il est venu dans les champs en compagnie de plusieurs Pick-up remplis de forces de l’ordre pour intimider les populations. Mais nous avons fait face ».
Les populations de Tobène soulignent que « d’habitude quand les ICS veulent exploiter les terres d’un village, elles proposent un barème aux paysans et les discussions sont ouvertes pour trouver un consensus. Mais cette fois-ci la société minière est venue nous imposer son barème. Et la somme de 9 millions de FCFA à l’hectare qu’elles ont proposée est dérisoire. Nous n’allons pas accepter cela quitte à y laisser notre vie. Et nous allons poursuivre de défendre nos intérêts jusqu’au dernier souffle ». Les populations de Tobène qui pensent que « la seule alternative pouvant permettre de régler le problème c’est le dé- part du sous-préfet », refusent que « l’autorité préfectorale soit notre intermédiaire auprès des Ics ». Pour leur part, les industries chimiques du Sénégal (ICS) de préciser que « les champs en question se trouvent dans le domaine mi- nier et nous avons le droit de les exploiter ».
Elles expliquent que « le fond du problème c’est que les populations veulent la même indemnisation que les populations de Mbar Diop et Mbar Ndiaye délocalisées à Pire par les ICS, lesquelles avaient implanté dans leurs champs des arbres fruitiers. Par contre, les terrains des populations de Tobène sont nus. Les deux indemnisations ne peuvent donc pas être les mêmes. Les populations qui ont des manguiers et autres anacardiers dans leurs terrains gagnent plus que celles qui ont des terrains nus même si elles ont la même superficie ». aussi les ICS font remarquer avoir appliqué « le barème départemental de la commission compétente présidée par le préfet, lequel est applicable dans toutes les communes du département. Et il est meilleur que le barème de l’Etat parce qu’il est consensuel ». les ICS soulignent que « chaque fois qu’on doit exploiter des terres on demande aux sous-préfets d’aviser les populations par rapport aux hectares dont on a besoin. À Tobène on a besoin de 6 ha et normalement le projet impacte au maximum dix personnes».
Le Témoin
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