L'heure tourne et les solutions pour tenter de sauver Idleb d'un assaut militaire meurtrier des forces de Damas s'amenuisent. L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a tenté d'avancer un plan qui permettrait de séparer les groupes terroristes - estimés à environ 10 000 individus - des civils syriens. Il a aussi réclamé un ultimatum pour que les terroristes puissent quitter les zones les plus densément peuplées. Mais les diplomates sont très sceptiques sur le réalisme d'une telle proposition, relate notre correspondante à New York, Marie Bourreau.
Ces derniers comptent au contraire sur la Russie et l'Iran pour user de leur influence afin de retenir le régime de Bachar el-Assad d'un assaut meurtrier sur Idleb, une cité 11 fois plus peuplée qu'Alep. Car l'assaut provoquerait une crise humanitaire pour les civils, le nord syrien et la Turquie voisine. Pour cela, les diplomates, qui savent bien qu'Idleb est la dernière grande bataille de Damas dans la reconquête de tout le territoire national syrien, ont abattu leur dernière carte : ils ont évoqué la question du financement de la reconstruction du pays.
Pas question de faire un chèque en blanc tant qu'il n'y a pas de processus politique, ont indiqué les Américains, les Français et les Britanniques. « Aucun pays ne devrait le faire », a aussi souligné l'ambassadrice américaine dans un message appuyé à la Chine.
L'offensive est-elle proche ?
Il faut dire que les bombardements se poursuivent sur la région d'Idleb. Quelques heures à peine après la conclusion d'un sommet tripartite Russie-Iran-Turquie à Téhéran, de nouveaux raids russes visaient déjà des positions à Idleb, d'après l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'offensive est-elle proche ? Peu avant ces raids, les présidents Erdogan, Poutine et Rohani, réunis en Iran, n’avaient pas répondu à la question. Les désaccords persistent. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a eu beau le réclamer face à ses homologues, il n’y aura pas de cessez-le-feu. Moscou et Téhéran maintiennent leur position sur la nécessité de venir à bout des terroristes, alors que pour le président turc, il faut gagner du temps. Ankara soutient les rebelles, dispose de troupes à Idleb, et veut éviter un bain de sang pour les civils.
Ces derniers comptent au contraire sur la Russie et l'Iran pour user de leur influence afin de retenir le régime de Bachar el-Assad d'un assaut meurtrier sur Idleb, une cité 11 fois plus peuplée qu'Alep. Car l'assaut provoquerait une crise humanitaire pour les civils, le nord syrien et la Turquie voisine. Pour cela, les diplomates, qui savent bien qu'Idleb est la dernière grande bataille de Damas dans la reconquête de tout le territoire national syrien, ont abattu leur dernière carte : ils ont évoqué la question du financement de la reconstruction du pays.
Pas question de faire un chèque en blanc tant qu'il n'y a pas de processus politique, ont indiqué les Américains, les Français et les Britanniques. « Aucun pays ne devrait le faire », a aussi souligné l'ambassadrice américaine dans un message appuyé à la Chine.
L'offensive est-elle proche ?
Il faut dire que les bombardements se poursuivent sur la région d'Idleb. Quelques heures à peine après la conclusion d'un sommet tripartite Russie-Iran-Turquie à Téhéran, de nouveaux raids russes visaient déjà des positions à Idleb, d'après l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'offensive est-elle proche ? Peu avant ces raids, les présidents Erdogan, Poutine et Rohani, réunis en Iran, n’avaient pas répondu à la question. Les désaccords persistent. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a eu beau le réclamer face à ses homologues, il n’y aura pas de cessez-le-feu. Moscou et Téhéran maintiennent leur position sur la nécessité de venir à bout des terroristes, alors que pour le président turc, il faut gagner du temps. Ankara soutient les rebelles, dispose de troupes à Idleb, et veut éviter un bain de sang pour les civils.
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