La cité de Sibiti, où se tient le dialogue, a été pendant les premières heures du multipartisme, le bastion de l’Upads. Depuis 2012, un député de PCT et un autre de l’Upads se partagent ces deux circonscriptions électorales.
A en croire ceux qui participent aux travaux du dialogue en commissions et qui se tiennent depuis deux jours à huis clos, les débats sont pour l’heure sereins. Les pour et les contre le changement de la loi fondamentale vont chercher le consensus jusqu’à vendredi.
Les délégués du PCT, à l’instant de Jean-François Kando, sont venus pour convaincre les uns et les autres de l’intérêt d’une nouvelle République. « Le changement de la Constitution n’est qu’un moyen pour arriver à la nouvelle République. Et donc nous qui sommes partisans de la nouvelle République, qui pensons qu’il y a beaucoup de choses que nous n’avons pas pu faire parce que non-institutionnalisées, nous pensons qu’il faut effectivement arriver à changer la Constitution. Non pas pour que le président Sassou se représente mais plus simplement pour faire évoluer les institutions dans le sens de l’histoire. »
Un avis que partage le porte-parole du gouvernement. Pour Bienvenue Okiémi, il faut faire évoluer le contrat social congolais. « Analyser le contrat social congolais, voir comment le faire évoluer à la lumière des enjeux de notre temps, parce que, bien entendu, les choses ont évolué et le contrat social congolais aujourd’hui n’est plus le même quel tel qu’il a pu être. Quelques individualités pensent peut-être encore la politique en termes de violences, en termes de confrontations. Leur vision est en porte-à-faux avec la vision de l’ensemble des Congolais. Les Congolais ne veulent plus entendre parler de confrontations physiques. »
Mais pour Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'UPADS, les dispositions de la Constitution donnent déjà les prérogatives nécessaires au président de la République pour faire « évoluer » la Constitution. Sauf que ce dernier veut en fait la « changer », estime-t-il. « Le président de la République, jouissant des prérogatives que lui donne la Constitution, aurait pu simplement déposer sur la table du Parlement un projet de révision de certaines dispositions pour faire évoluer. Quand il passe par cet euphémisme "faire évoluer les institutions", ça fait sourire. Qu’il veuille changer la Constitution, mais qu’il l’assume devant l’histoire, devant le peuple congolais ! Et non pas en passant par un dialogue qui n’a aucune légitimité… »
Jamais dans l’histoire politique du Congo un dialogue n’a autant suscité de passions. Les conclusions, sinon les recommandations de ce dialogue, sont attendues impatiemment par tous les Congolais, qui le suivent de près ou de loin. En tout cas, le dialogue national de Sibiti n'a pas encore révélé tous ses secrets.
A en croire ceux qui participent aux travaux du dialogue en commissions et qui se tiennent depuis deux jours à huis clos, les débats sont pour l’heure sereins. Les pour et les contre le changement de la loi fondamentale vont chercher le consensus jusqu’à vendredi.
Les délégués du PCT, à l’instant de Jean-François Kando, sont venus pour convaincre les uns et les autres de l’intérêt d’une nouvelle République. « Le changement de la Constitution n’est qu’un moyen pour arriver à la nouvelle République. Et donc nous qui sommes partisans de la nouvelle République, qui pensons qu’il y a beaucoup de choses que nous n’avons pas pu faire parce que non-institutionnalisées, nous pensons qu’il faut effectivement arriver à changer la Constitution. Non pas pour que le président Sassou se représente mais plus simplement pour faire évoluer les institutions dans le sens de l’histoire. »
Un avis que partage le porte-parole du gouvernement. Pour Bienvenue Okiémi, il faut faire évoluer le contrat social congolais. « Analyser le contrat social congolais, voir comment le faire évoluer à la lumière des enjeux de notre temps, parce que, bien entendu, les choses ont évolué et le contrat social congolais aujourd’hui n’est plus le même quel tel qu’il a pu être. Quelques individualités pensent peut-être encore la politique en termes de violences, en termes de confrontations. Leur vision est en porte-à-faux avec la vision de l’ensemble des Congolais. Les Congolais ne veulent plus entendre parler de confrontations physiques. »
Mais pour Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'UPADS, les dispositions de la Constitution donnent déjà les prérogatives nécessaires au président de la République pour faire « évoluer » la Constitution. Sauf que ce dernier veut en fait la « changer », estime-t-il. « Le président de la République, jouissant des prérogatives que lui donne la Constitution, aurait pu simplement déposer sur la table du Parlement un projet de révision de certaines dispositions pour faire évoluer. Quand il passe par cet euphémisme "faire évoluer les institutions", ça fait sourire. Qu’il veuille changer la Constitution, mais qu’il l’assume devant l’histoire, devant le peuple congolais ! Et non pas en passant par un dialogue qui n’a aucune légitimité… »
Jamais dans l’histoire politique du Congo un dialogue n’a autant suscité de passions. Les conclusions, sinon les recommandations de ce dialogue, sont attendues impatiemment par tous les Congolais, qui le suivent de près ou de loin. En tout cas, le dialogue national de Sibiti n'a pas encore révélé tous ses secrets.
Autres articles
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso