«Nous n’accepterons plus qu’un agent de santé soit le bouc émissaire d’un système défaillant ». C'est l'avertissement donné par le Syndicat autonome des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) aux autorités, suite à la mort d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, dans une "indifférence totale" alors qu'elle devait subir une césarienne dans l'urgence.
Le Syndicat autonome des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) n'a également pas épargné la presse. Selon eux; depuis ce drame, le personnel socio-sanitaire fait l'objet « d'un acharnement médiatique sans retenue ».
Le Sames, qui s’incline devant la mémoire de la défunte pense que «ce décès est aussi regrettable que les 717 autres décès maternels enregistrés en 2021 dans le pays et que le Sénégal peine toujours à éviter malgré les efforts ». Ainsi, « l’institutionnalisation des audits des décès maternels et néonataux avec mise en œuvre des recommandations, l’ouverture des bloc opératoires consacrés aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence et la construction de nouvelles structures rentrent dans ce cadre. Donc ce décès doit être étudié avec le professionnalisme et la sérénité nécessaires, sans aucune influence politique ou populiste pour en tirer les enseignements utiles afin de prendre des mesures permettant d’éviter la reproduction de pareils drames à Louga et dans d’autres structures de santé ».
Le Sames n'a pas manqué de saisir l'occasion pour dénoncer les mauvaises conditions de travail dont font face le personnel de santé dans les régions.
«Les spécialistes dans une région se résument souvent à une personne avec la surcharge de travail que cela implique. Ainsi le gynécologue, un être humain, qui a passé la nuit à opérer doit continuer la consultation externe et faire des échographies le lendemain, soit 3 postes de travail. Alors les patients en salle d’attente ne peuvent ni comprendre cette situation qui peut être à l’origine de retard de prise en charge, ni mesurer les sacrifices que ce médecin fait en se privant de son repos compensateur. . Et saviez-vous qu’au mois de février dernier, le Sénégal a constaté le départ de 9 anesthésistes-réanimateurs pour de meilleurs conditions de travail à l’étranger ? » lance le Sames.
Le Syndicat autonome des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) n'a également pas épargné la presse. Selon eux; depuis ce drame, le personnel socio-sanitaire fait l'objet « d'un acharnement médiatique sans retenue ».
Le Sames, qui s’incline devant la mémoire de la défunte pense que «ce décès est aussi regrettable que les 717 autres décès maternels enregistrés en 2021 dans le pays et que le Sénégal peine toujours à éviter malgré les efforts ». Ainsi, « l’institutionnalisation des audits des décès maternels et néonataux avec mise en œuvre des recommandations, l’ouverture des bloc opératoires consacrés aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence et la construction de nouvelles structures rentrent dans ce cadre. Donc ce décès doit être étudié avec le professionnalisme et la sérénité nécessaires, sans aucune influence politique ou populiste pour en tirer les enseignements utiles afin de prendre des mesures permettant d’éviter la reproduction de pareils drames à Louga et dans d’autres structures de santé ».
Le Sames n'a pas manqué de saisir l'occasion pour dénoncer les mauvaises conditions de travail dont font face le personnel de santé dans les régions.
«Les spécialistes dans une région se résument souvent à une personne avec la surcharge de travail que cela implique. Ainsi le gynécologue, un être humain, qui a passé la nuit à opérer doit continuer la consultation externe et faire des échographies le lendemain, soit 3 postes de travail. Alors les patients en salle d’attente ne peuvent ni comprendre cette situation qui peut être à l’origine de retard de prise en charge, ni mesurer les sacrifices que ce médecin fait en se privant de son repos compensateur. . Et saviez-vous qu’au mois de février dernier, le Sénégal a constaté le départ de 9 anesthésistes-réanimateurs pour de meilleurs conditions de travail à l’étranger ? » lance le Sames.
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