Le gouvernement, par le biais de son argentier, Amadou Ba, s'est finalement résolu à confirmer les accusations de certains opposants sur les difficultés financières que traverse le Trésor public. Il y a bien des tensions de trésorerie au Sénégal. Et selon le leader du Mouvement 2019, Samuel Sarr, qui recevait vendredi Mame Adama Gueye, pour la tenue d'une plateforme pour des élections apaisées, cette situation était prévisible. Pire, il affirme que si rien n'est fait d'ici mars 2019, le Sénégal va plonger dans une crise sociale sans précédent.
"Pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au moins 5000 milliards Fcfa dans les comptes de l'Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social", a-t-il averti.
Le candidat Samuel Sarr continue, dans un autre registre, de défendre l'existence de trois (3) fichiers électoraux. Il invite même les parlementaires de l'opposition à diligenter une enquête et à entendre les responsables des deux entreprises IRIS CORP (Malaisie) et SYNAPSIS (Sénégal), qui selon lui, travaillent en toute complicité avec le Directeur de l'automatisation du fichier (Daf), Ibrahima Diallo. "Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l'essentiel des primo-inscrits et des membres de la diaspora, considérés comme des opposants au pouvoir en majorité", a déclaré l'ancien ministre sous l'ère Wade avant d'ajouter : "les tenants du pouvoir travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser ar une vaste fraude le jour-J".
"Pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au moins 5000 milliards Fcfa dans les comptes de l'Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social", a-t-il averti.
Le candidat Samuel Sarr continue, dans un autre registre, de défendre l'existence de trois (3) fichiers électoraux. Il invite même les parlementaires de l'opposition à diligenter une enquête et à entendre les responsables des deux entreprises IRIS CORP (Malaisie) et SYNAPSIS (Sénégal), qui selon lui, travaillent en toute complicité avec le Directeur de l'automatisation du fichier (Daf), Ibrahima Diallo. "Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l'essentiel des primo-inscrits et des membres de la diaspora, considérés comme des opposants au pouvoir en majorité", a déclaré l'ancien ministre sous l'ère Wade avant d'ajouter : "les tenants du pouvoir travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser ar une vaste fraude le jour-J".
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