On s’attendait à un grand match, à des buts, à du spectacle, mais pas à autant de résistance lilloise. Privé de Cavani et de Maxwell, dont les absences se sont fait sentir, le PSG a dominé la bande à Girard, sans jamais réussir à lui rouler dessus, hormis peut-être l’espace de dix minutes en première période. La faute à un bloc nordiste parfaitement en place, à une défense rivale solide et à des ailiers trop peu incisifs. Comme d’habitude, Verratti et Zlatan ont été bons. Comme d’habitude, Lucas et Lavezzi ont déçu. Une fois lancés sur le pré, Pastore et Ménez aussi. Les mouvements attendus au mercato d’hiver ne devraient pas faire de mal : le PSG a clairement identifié ses manques. Le LOSC , lui, boucle de bien belle manière une excellente première partie de saison. Avec leurs 40 points, les Nordistes passeront les fêtes solidement installés sur le podium.
Petit Mavuba vs Grand Zlatan
Au départ, du classique côté parisien, avec Lucas pour remplacer l’ami Cavani, et du 4-4-2 côté lillois, avec double M derrière la paire Roux-Kalou. On nous annonçait une grande affiche, ça l’est. Le début de partie est particulièrement relevé. C’est propre techniquement, c’est fluide, c’est engagé, ça va d’un but à l’autre. Le PSG joue nettement plus haut grâce au contrôle du ballon de son trio Motta-Verratti-Matuidi et aux déplacements d’Ibra, plus créateur qu’avant-centre, tandis que le LOSC mise sur la vitesse de ses joueurs offensifs pour piéger l’impressionnant bloc parisien. S’il n’y a pas photo sur la possession, niveau occasions, ça fait un partout à la demi-heure de jeu. Un centre de Roux pour un Kalou un poil trop court, et un Lavezzi toujours aussi actif que maladroit face à la cage, contré en deux temps par Enyeama. Solidaire, Thiago Silva réussit à tirer au-dessus à deux mètres du but vide. Le genre de trucs qui ne plaît guère à Zlatan. Coup franc aux 25m, bam, lucarne (36e). Lille souffre, Ibrahimović vient chercher le petit Mavuba, mais se trompe de client. Avec une baffe, puis une égalisation (43e), le capitaine nordiste remet le chasseur suédois à sa place.
Ailes coupées
Certes, le PSG est supérieur à son rival. Mais rarement, cette saison, la bande à Blanc a trouvé un adversaire aussi mordant. Et menaçant. Au retour des vestiaires, le LOSC négocie mal un trois-contre-deux, mais une délicieuse ouverture de Martin conjuguée à un tacle pas malin de Digne offre à Béria un péno que Kalou transforme sans soucis (52e). Surprise. Paris a perdu le fil d’un match qu’il contrôlait. Faut dire que sur les ailes, Lucas et Lavezzi ne sont pas au niveau de leurs coéquipiers. Trop brouillons. Trop « je fonce tout droit la tête baissée ». Déstabilisés, plus habitués à courir derrière le score, les locaux sont nerveux, à l’image de Matuidi qui pète un câble sur une mimine de Martin. Une fois sa touillette bien broyée, Lolo change ses plans : Pastore remplace Alex, et Motta recule d’un cran. Paris pousse. Et Paris égalise, avec réussite. Enyeama se troue sur un corner, le ballon rebondit sur Basa, qui ne peut éviter le csc (72e). On croit les Lillois perdus, mais une fois l’euphorie du but passée et le face-à-face de Pastore foiré, ce sont eux qui passent à trois centimètres (une tête de Basa) de repartir du Parc avec les trois points. Ménez, lui aussi, a eu la balle de match. Mais décidément, les ailiers parisiens n’étaient pas au rendez-vous.
Petit Mavuba vs Grand Zlatan
Ailes coupées
Certes, le PSG est supérieur à son rival. Mais rarement, cette saison, la bande à Blanc a trouvé un adversaire aussi mordant. Et menaçant. Au retour des vestiaires, le LOSC négocie mal un trois-contre-deux, mais une délicieuse ouverture de Martin conjuguée à un tacle pas malin de Digne offre à Béria un péno que Kalou transforme sans soucis (52e). Surprise. Paris a perdu le fil d’un match qu’il contrôlait. Faut dire que sur les ailes, Lucas et Lavezzi ne sont pas au niveau de leurs coéquipiers. Trop brouillons. Trop « je fonce tout droit la tête baissée ». Déstabilisés, plus habitués à courir derrière le score, les locaux sont nerveux, à l’image de Matuidi qui pète un câble sur une mimine de Martin. Une fois sa touillette bien broyée, Lolo change ses plans : Pastore remplace Alex, et Motta recule d’un cran. Paris pousse. Et Paris égalise, avec réussite. Enyeama se troue sur un corner, le ballon rebondit sur Basa, qui ne peut éviter le csc (72e). On croit les Lillois perdus, mais une fois l’euphorie du but passée et le face-à-face de Pastore foiré, ce sont eux qui passent à trois centimètres (une tête de Basa) de repartir du Parc avec les trois points. Ménez, lui aussi, a eu la balle de match. Mais décidément, les ailiers parisiens n’étaient pas au rendez-vous.
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