La forêt de Wagadou, au nord-ouest du Mali, près de la frontière mauritanienne a été le théâtre d'une opération conjointe des armées mauritanienne et malienne, fin juin 2011 contre une base d'un groupe armé d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L'endroit est aujourd'hui aux mains des militaires maliens, occupés à déminer la forêt.
Au sud de la forêt, des véhicules calcinés, des milliers de douilles de balles jonchent les lieux à l'endroit où le 24 juin, l'armée mauritanienne et des éléments d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se sont violemment accrochés. Le colonel Gaston Damango, chef des opérations côté malien, raconte : « quand il y a eu l'accrochage, le chef des forces mauritaniennes m'avaient demandé un appui. Dans un premier temps, j'ai envoyé 5 obus, puis 10 de 60 mm, sur la position d'Aqmi. C'est grâce à ces tirs de mortier que les combattants d'Aqmi ont décroché avant l'arrivée de l'aviation mauritanienne ».
Les jihadistes étaient sur le point de terminer la construction d'une base dans cette forêt. Ils ont laissé des traces.
Pour faire le guet, les arbres de cette vaste forêt servaient de postes d'observation. Du fait de sa densité, Wagadou offrait un refuge idéal pour Aqmi, échappant à la surveillance satellitaire et aux frappes aériennes. Aujourd'hui, les troupes de l'armée malienne occupent le terrain.
L’état-major mauritanien qui a lancé l'opération de ratissage dans la forêt malienne de Wagadou en juin dernier, avait qualifié celle-ci de « réussite ». Le bilan officiel (15 tués côté terroristes, deux morts et cinq blessés côté mauritanien) a été contesté depuis par l'organisation terroriste. Celle-ci a réagi dans un communiqué transmis à l'Agence Nouakchott information (ANI) indiquant sa version des faits : un commando d'Aqmi a tendu une embuscade à l'armée mauritanienne le 24 juin et tué au moins 20 soldats, détruit 12 véhicules et saisi des armes. L'organisation se disait alors sans nouvelles de deux de ses membres.
Source: Rfi
Au sud de la forêt, des véhicules calcinés, des milliers de douilles de balles jonchent les lieux à l'endroit où le 24 juin, l'armée mauritanienne et des éléments d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se sont violemment accrochés. Le colonel Gaston Damango, chef des opérations côté malien, raconte : « quand il y a eu l'accrochage, le chef des forces mauritaniennes m'avaient demandé un appui. Dans un premier temps, j'ai envoyé 5 obus, puis 10 de 60 mm, sur la position d'Aqmi. C'est grâce à ces tirs de mortier que les combattants d'Aqmi ont décroché avant l'arrivée de l'aviation mauritanienne ».
Les jihadistes étaient sur le point de terminer la construction d'une base dans cette forêt. Ils ont laissé des traces.
Pour faire le guet, les arbres de cette vaste forêt servaient de postes d'observation. Du fait de sa densité, Wagadou offrait un refuge idéal pour Aqmi, échappant à la surveillance satellitaire et aux frappes aériennes. Aujourd'hui, les troupes de l'armée malienne occupent le terrain.
L’état-major mauritanien qui a lancé l'opération de ratissage dans la forêt malienne de Wagadou en juin dernier, avait qualifié celle-ci de « réussite ». Le bilan officiel (15 tués côté terroristes, deux morts et cinq blessés côté mauritanien) a été contesté depuis par l'organisation terroriste. Celle-ci a réagi dans un communiqué transmis à l'Agence Nouakchott information (ANI) indiquant sa version des faits : un commando d'Aqmi a tendu une embuscade à l'armée mauritanienne le 24 juin et tué au moins 20 soldats, détruit 12 véhicules et saisi des armes. L'organisation se disait alors sans nouvelles de deux de ses membres.
Source: Rfi
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