Il a passé 35 années dans l’armée sénégalaise et connaît bien les rouages de cette grande muette. Aujourd’hui, ce commandant qui a aussi servi à la gendarmerie nationale, interpelle le chef d’Etat major des forces armées du Sénégal et le haut commandant de la gendarmerie. Des autorités de l’armée qui, selon lui, doivent prendre leurs responsabilités en demandant au président Wade de retirer son nouveau projet de loi. Lequel, instaure un ticket pour la présidentielle de 2012. ‘Je m’adresse à mes chefs de l’armée, il est temps qu’ils prennent leurs responsabilités, ils doivent anticiper sur la situation. Les jours à venir, le peuple sortira dans les rues et si Wade ne retire pas ce projet de loi il y aura un bain de sang’, prévient l’ancien commandant. Plus personne ne pourra contrôler la masse une fois le Rubicon franchi, avertit Kantara Coulibaly. Pour l’ancien commandant, ce projet de loi est un ‘recul pour la démocratie’ mais aussi une ‘provocation’ au peuple sénégalais.
Le régime actuel, de l’avis du Commandant, a installé ‘la misère et la pauvreté, contraignant plusieurs familles à pratiquer actuellement la mendicité’. Même s’il dit ne pas dédouaner ses ‘frères d’armes’ de ce qui s’est passé récemment à Sangalkam ayant causé mort d’homme, Kantara Coulibaly soutient que l’Etat est le premier ‘responsable’. Un Etat qui a voulu passer outre la volonté populaire et a bien souvent la ‘manie’ de mettre en mal les forces de l’ordre avec le peuple. Seulement, ce que le régime semble ne pas comprendre, selon le Commandant, c’est que les forces de l’ordre sont issues du peuple et pour l’écrasante majorité, des couches défavorisées. Et si un choix s’impose, Kantara Coulibaly tranche : ‘Elles se rangeront du côté de la masse, je vous l’assure, cette armée ne tirera pas sur le peuple’. De regretter la situation ‘inconfortable’ dans laquelle le régime installe l’armée.
Prenant à témoin le procureur de la République et ses camarades frères d’armes sur d’éventuelles tentatives de représailles contre lui, le Commandant Coulibaly avertit qu’il ne se laissera pas faire. Quiconque viendra le cueillir emportera peut-être son cadavre car il est prêt à leur opposer une farouche résistance pour, dit-il, ‘sauver’ son pays.
Amadou NDIAYE (Walfadjri quotidien)
Le régime actuel, de l’avis du Commandant, a installé ‘la misère et la pauvreté, contraignant plusieurs familles à pratiquer actuellement la mendicité’. Même s’il dit ne pas dédouaner ses ‘frères d’armes’ de ce qui s’est passé récemment à Sangalkam ayant causé mort d’homme, Kantara Coulibaly soutient que l’Etat est le premier ‘responsable’. Un Etat qui a voulu passer outre la volonté populaire et a bien souvent la ‘manie’ de mettre en mal les forces de l’ordre avec le peuple. Seulement, ce que le régime semble ne pas comprendre, selon le Commandant, c’est que les forces de l’ordre sont issues du peuple et pour l’écrasante majorité, des couches défavorisées. Et si un choix s’impose, Kantara Coulibaly tranche : ‘Elles se rangeront du côté de la masse, je vous l’assure, cette armée ne tirera pas sur le peuple’. De regretter la situation ‘inconfortable’ dans laquelle le régime installe l’armée.
Prenant à témoin le procureur de la République et ses camarades frères d’armes sur d’éventuelles tentatives de représailles contre lui, le Commandant Coulibaly avertit qu’il ne se laissera pas faire. Quiconque viendra le cueillir emportera peut-être son cadavre car il est prêt à leur opposer une farouche résistance pour, dit-il, ‘sauver’ son pays.
Amadou NDIAYE (Walfadjri quotidien)
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