Puis vint l’accord cadre, qui permit de stopper une situation de crise plus profonde pour les populations maliennes Amoureux de la patrie et de la sauvegarde de l’intérêt supérieur de la nation, le capitaine s’est plié a tous les oukases de la CEDEAO lorsque il s’agissait de ne pas augmenter les souffrances des populations durement éprouvées par la crise économique.
Quoi qu’on dise, c’est la flexibilité du capitaine qui permit d’éviter un bras de fer aux conséquences dramatiques pour le Mali. Sous d’autres contrées, l’égo hypertrophié du dirigeant allait déboucher sur des souffrances inutiles pour les populations.
Le capitaine résistât a la tentation d’engager le pays dans une voie sans issue. Lorsque la Cedeao est revenue sur les décisions phares de l’accord cadre, le capitaine enjoignit à l’organisation sous régionale de revenir aux fondamentaux de l’accord cadre, bien qu’il fut écarté malicieusement par Alassane Ouattara de la gouvernance de la transition. Le capitaine encore une fois mît un point d’honneur à recentrer les décisions de la Cedeao sur l’accord cadre faisant de ce document la source de la légitimité du pouvoir post intérim de Dioncounda.
Chaque décision porte son paraphe pour être valable et c’est en cela que l’on mesura que le capitaine est le véritable maître du jeu politique. Il gouverna avec pondérance dans un contexte où les décisions sont frappées du sceau du dictateur. Il n’y eut pas de chasse aux sorcières. Les seuls chamboulements ont concerné la chaîne du commandement et les services de sécurité et de défense. Et pour cause, la révolte des bérets justifièrent cette précaution.
Il imprima au gouvernement la même pondération. Att, voué aux gémonies, a toujours ses parents et les proches de son épouse aux affaires. Le demi-Frère d’Att en poste à l’ambassade du Mali en Libye y est toujours, tandis que le Directeur des Impôts, est toujours le frère de Lobbo, l’épouse de Att. Le capitaine disait avec conviction, le Mali a besoin de tous ses fils.
Le capitaine Amadou Sanogo est sans doute, le vrai soldat de la démocratie.
Le Prétore