Il s'agit de la toute première visite officielle de Michel Kafando en France, en tant que président de la transition. Au cours de cette visite, Michel Kafando sera reçu par son homologue français François Hollande avec qui il fera le point sur le processus de la transition et de la coopération bilatérale entre la France et le Burkina Faso.
Le Burkina Faso doit organiser des élections présidentielle et législatives, le 11 octobre prochain, tandis que les municipales sont prévues pour le 31 janvier 2016, pour rétablir l'ordre constitutionnel après la chute de l'ancien président Blaise Compaoré, emporté par une insurrection populaire.
Selon une source officielle, « tous les domaines de la coopération bilatérale seront revisités en cette période particulière où le Burkina Faso a plus que besoin du soutien de son partenaire historique ».
Pour ces élections à venir, la France a déjà signé une convention de financement avec le gouvernement burkinabè. Une enveloppe de plus de 3 millions d'euros, a été débloquée pour le ministère de l'Administration du territoire afin d'accompagner ce processus électoral. « Pas de doute qu'ils parleront du nouveau code électoral et d'autres reformes en cours », a confié à RFI une source officielle.
Plusieurs rencontres sont prévues au cours du séjour de Michel Kafando en territoire français : entretien avec le président de l'Assemblée nationale française, avec Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblé nationale, audience avec la secrétaire générale de la francophonie et rencontre avec la communauté burkinabè vivant en France.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso