Des soldats maliens transportent des hommes accusés de collaborer avec le Mujao, le 2 mars 2013. REUTERS/Emmanuel Braun
Ils sont trente hommes, souvent très jeunes, la plupart Maliens, quelques rares Burkinabé et Nigériens. Ils ont été arrêtés en février dans le massif du Terraghar parmi les forces du Mujao ou d'Ansar Dine.
Après enquête, la plupart d'entre eux sont surtout des jeunes gens perdus, majoritairement des Peuls qui ont rejoint par naïveté ou pour des raisons économiques les groupes armés. Toutefois, quelques doutes subsistent sur l'identité de certains d'entre eux. Certains sont soupçonnés d'être de présumés jihadistes. Un logisticien d'Ansar Dine et un Algérien soupçonnés d'être proches d'Aqmi ont notamment été interrogés par les militaires français de Serval durant leur détention à Kidal. Le prisonnier algérien n'a pas été confié à la Minusma. Son sort aurait fait l'objet d'un arrangement secret.
L'appel du pied du MNLA
Mardi, avec le concours de la Minusma, ces ex-combattants sont retournés à Mopti où ils ont été remis à des notables. Les mineurs originaires de Gao ont été pris en charge par le Comité international de la Croix-Rouge. Tous ont été rendus à leur famille.
En acceptant de libérer ces prisonniers, le MNLA fait un appel du pied à Bamako pour qu'à leur tour, les autorités maliennes libérent la centaine de nomades toujours détenus. Bamako s'y est engagé à Ouagadougou en juin dernier.
Source : Rfi.fr
Après enquête, la plupart d'entre eux sont surtout des jeunes gens perdus, majoritairement des Peuls qui ont rejoint par naïveté ou pour des raisons économiques les groupes armés. Toutefois, quelques doutes subsistent sur l'identité de certains d'entre eux. Certains sont soupçonnés d'être de présumés jihadistes. Un logisticien d'Ansar Dine et un Algérien soupçonnés d'être proches d'Aqmi ont notamment été interrogés par les militaires français de Serval durant leur détention à Kidal. Le prisonnier algérien n'a pas été confié à la Minusma. Son sort aurait fait l'objet d'un arrangement secret.
L'appel du pied du MNLA
Mardi, avec le concours de la Minusma, ces ex-combattants sont retournés à Mopti où ils ont été remis à des notables. Les mineurs originaires de Gao ont été pris en charge par le Comité international de la Croix-Rouge. Tous ont été rendus à leur famille.
En acceptant de libérer ces prisonniers, le MNLA fait un appel du pied à Bamako pour qu'à leur tour, les autorités maliennes libérent la centaine de nomades toujours détenus. Bamako s'y est engagé à Ouagadougou en juin dernier.
Source : Rfi.fr
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