Trois médecins ont été arrêtés en République démocratique du Congo pour le meurtre d'un médecin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré un procureur militaire.
Le médecin camerounais Richard Mouzoko a été abattu lors d'une attaque en avril dans un hôpital de Butembo, dans l'est de la ville, un épicentre d'Ebola.
Ces trois personnes seront poursuivies pour "terrorisme" et "complicité de meurtre", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Kumbu, procureur.
Il a indiqué que des miliciens impliqués dans l'attaque des centres de traitement, y compris l'hôpital de Butembo, avaient été interrogés et avaient impliqué quatre médecins dans la planification de ces raids.
Le procureur a dit que le quatrième médecin était toujours en fuite. Il n'a fourni aucun autre détail sur leur mobile.
L'OMS a indiqué que le Dr Mouzoko avait été déployé au sein d'une équipe médicale pour aider à contenir l'épidémie d'Ebola qui a commencé en août dernier au Nord-Kivu.
Dans une lettre adressée au maire de Butembo, un groupe représentant les médecins locaux a déclaré qu'il était "indigné" par les arrestations qui, selon lui, paralysaient les services médicaux essentiels dans la région.
Il a dit que les médecins devraient être libérés sous caution et que le personnel médical déclencherait une grève dans les 48 heures s'ils ne l'étaient pas.
Mais le procureur militaire a rejeté leurs demandes indiquant qu'il est "hors de question" qu'il se plie à cette injonction.
Plus de 1 800 personnes sont mortes du virus Ebola au cours de la dernière année.
Les attaques contre les agents de santé ont eu un effet dévastateur, avec sept meurtres et plus de 50 blessés graves, d'après un décompte non officiel.
Le Lt-Col Kumbu a indiqué qu'un total de 54 personnes sont actuellement en état d'arrestation dans le cadre d'attaques contre des centres de traitement Ebola.
Le médecin camerounais Richard Mouzoko a été abattu lors d'une attaque en avril dans un hôpital de Butembo, dans l'est de la ville, un épicentre d'Ebola.
Ces trois personnes seront poursuivies pour "terrorisme" et "complicité de meurtre", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Kumbu, procureur.
Il a indiqué que des miliciens impliqués dans l'attaque des centres de traitement, y compris l'hôpital de Butembo, avaient été interrogés et avaient impliqué quatre médecins dans la planification de ces raids.
Le procureur a dit que le quatrième médecin était toujours en fuite. Il n'a fourni aucun autre détail sur leur mobile.
L'OMS a indiqué que le Dr Mouzoko avait été déployé au sein d'une équipe médicale pour aider à contenir l'épidémie d'Ebola qui a commencé en août dernier au Nord-Kivu.
Dans une lettre adressée au maire de Butembo, un groupe représentant les médecins locaux a déclaré qu'il était "indigné" par les arrestations qui, selon lui, paralysaient les services médicaux essentiels dans la région.
Il a dit que les médecins devraient être libérés sous caution et que le personnel médical déclencherait une grève dans les 48 heures s'ils ne l'étaient pas.
Mais le procureur militaire a rejeté leurs demandes indiquant qu'il est "hors de question" qu'il se plie à cette injonction.
Plus de 1 800 personnes sont mortes du virus Ebola au cours de la dernière année.
Les attaques contre les agents de santé ont eu un effet dévastateur, avec sept meurtres et plus de 50 blessés graves, d'après un décompte non officiel.
Le Lt-Col Kumbu a indiqué qu'un total de 54 personnes sont actuellement en état d'arrestation dans le cadre d'attaques contre des centres de traitement Ebola.
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