Un homme emprisonné en Turquie pour des soupçons d'espionnage au profit des Émirats arabes unis s'est suicidé dans sa cellule le dimanche 28 avril, ont révélé ce lundi les autorités turques. Ces dernières le soupçonnaient notamment d’être lié à l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, sur fond de relations tendues d’Ankara avec l’Arabie saoudite et les Emirats.
D’après le parquet d’Istanbul, l’homme s’est pendu dans la salle de bain de sa cellule, où il était détenu à l’isolement. Il avait été écroué le 19 avril avec un autre homme, accusé comme lui « d’espionnage politique et militaire » et « d’espionnage international » pour le compte des Émirats arabes unis.
Il était soupçonné d’être lié à l’affaire Khashoggi Les autorités turques ont laissé filtrer dans la presse qu’elles les soupçonnaient d’espionner des opposants politiques issus de pays arabes réfugiés en Turquie, mais aussi d’être liés au meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, assassiné en octobre 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul. Selon les médias locaux, les deux espions présumés s’étaient rendus en Turquie quelques jours après les faits.
Ankara entretient depuis plusieurs années des relations difficiles avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux pays qui ont imposé un blocus économique au Qatar, un proche allié de la Turquie. Riyad et Abou Dabi reprochent surtout à Ankara son soutien aux Frères musulmans. De nombreux membres de cette confrérie s’étaient réfugiés en Turquie après le coup d’État contre le président égyptien Mohammed Morsi en 2013.
D’après le parquet d’Istanbul, l’homme s’est pendu dans la salle de bain de sa cellule, où il était détenu à l’isolement. Il avait été écroué le 19 avril avec un autre homme, accusé comme lui « d’espionnage politique et militaire » et « d’espionnage international » pour le compte des Émirats arabes unis.
Il était soupçonné d’être lié à l’affaire Khashoggi
Ankara entretient depuis plusieurs années des relations difficiles avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux pays qui ont imposé un blocus économique au Qatar, un proche allié de la Turquie. Riyad et Abou Dabi reprochent surtout à Ankara son soutien aux Frères musulmans. De nombreux membres de cette confrérie s’étaient réfugiés en Turquie après le coup d’État contre le président égyptien Mohammed Morsi en 2013.
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