C’est la première fois que les autorités rwandaises doivent gérer une telle affaire.
Aucune filière de recrutement djihadiste n’avait été découverte dans le pays jusqu'à présent.
Le suspect, présenté comme un imam adjoint dans une mosquée de Kigali, avait déjà été placé en garde à vue.
La police soupçonnait son implication dans des activités terroristes, d’après un communiqué.
Muhammad Mugemangango a perdu la vie alors qu’il tentait de s’enfuir suite à une perquisition de son domicile.
Il a sauté du véhicule de police et les forces de l'ordre ont immédiatement tiré.
L’homme était accusé d'orienter les jeunes vers le djihad et de les recruter pour qu'ils rejoignent l'Etat Islamique en Syrie.
La police précise que l'enquête se poursuit tout en assurant avoir détecté la formation de réseaux terroristes au Rwanda, grâce à des renseignements fournis par la population.
Pour le moment, aucun cas de rwandais s’étant rendus en Syrie n’a été confirmé.
Suite à cet incident, la principale association des musulmans du Rwanda a annoncé qu'elle diffuserait dans les mosquées du pays des messages condamnant clairement le radicalisme.
Cette association a indiqué que 5 musulmans rwandais sont portés disparus depuis qu'ils se sont rendus dans le sud du pays pour prêcher auprès d'étudiants dans les universités.
On ignore pour le moment s'il y a un lien avec le cas de l'imam tué par la police.
La communauté musulmane rwandaise représente environ 2% de la population, loin derrière les chrétiens estimés à plus de 80%.
Source: BBC Afrique
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