C’est une forte équipe de 31 membres dont la taille correspond aux défis à relever. La plupart des ministres ont au moins déjà occupé un poste ministériel, ou sont rompus à la tâche.
Quatre femmes font leur entrée et occupent des postes clés : la Défense nationale à Cadi Mané, la Justice à Carmelita Pires, la Santé à Valentina Mendès et les Affaires sociales à Giloni Nan Tamba Nhassé.
Le ministère des Affaires étrangères revient à un diplomate de carrière, Mario Lopes da Rosa, précédemment ministre de la Pêche dans le gouvernement de Transition. Plusieurs fois ambassadeur en Europe et en Asie, il connaît parfaitement les méandres diplomatiques devant faciliter le retour des grands partenaires qui avaient suspendu leur aide à la Guinée-Bissau depuis le coup d’Etat d’avril 2012.
Au ministère de l’Intérieur se trouve un autodidacte, Botché Candé. Parti de rien, il y a une décennie, il a gravi les échelons de l’administration par son audace et son opiniâtreté.
Les défis sont énormes et les moyens inexistants. Le pays doit compter d’abord sur ses propres ressources pour créer des richesses. C’est ce qui justifie l’entrée au ministère de l’Economie et des Finances de Géraldo Joao Martins, haut cadre de la Banque mondiale.
Source : Rfi.fr
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