• Les bureaux de vote ont ouvert à 6h TU, après des mois de contestation contre la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat. Une contestation qui a été violemment réprimée.
• Les principaux responsables de l'opposition ont annoncé lundi 20 juillet leur retrait du scrutin, jugeant qu'il n'avait aucune chance d'être pluraliste.
• Des violences ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi et ont fait au moins deux morts : un policier et un civil.
■ Du retard à l'allumage et une participation qui semble faible
A Kamenge, un quartier réputé acquis au président Pierre Nkurunziza où se trouvait notre envoyée spéciale à l’heure prévue pour l’ouverture des bureaux de vote, à 6 h (TU), il y avait du retard. Le matériel électoral, et notamment les précieux bulletins de vote portant le nom de huit candidats - bien que trois d'entre eux ont affirmé boycotter ces élections -, ont été amenés dans ce bureau de vote à 6h30.
Ce déploiement tardif est l'une des mesures de sécurité mises en place par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour éviter qu’il y ait des attaques.
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