Depuis quatre ans la Libye est un champ de bataille où un certain nombre de pays s’activent par milices interposées. Et l’idée de Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine, c’est de réunir tous les voisins de la Libye, les pays du Golfe, les pays européens, plus les cinq grands de ce monde, soit en tout quelque 25 pays afin de mettre un terme à cette grande foire d’empoigne. Ainsi, ce mercredi matin, se retrouveront côte à côte notamment l’Egypte, qui soutient le gouvernement de Tobrouk, et le Qatar qui est beaucoup plus proche du gouvernement de Tripoli.
Alors quelle est la solution ? On sait que le Niger préfère l’option militaire alors que l’Algérie préfère l’option politique. On sait aussi qu’une amorce de dialogue a débuté à Genève entre les gouvernements de Tobrouk et de Tripoli, sous les auspices de l’ONU et avec le soutien de l’UA. On y verra plus clair ce midi, mais ce qui est sûr, c’est que cette réunion signe le grand retour de l’Union africaine sur la scène libyenne.
En 2011, Jean Ping, qui était à l’époque le président de la Commission de l’UA, avait été volontairement mis sur la touche par les pays de l’Otan. On l’avait crucifié comme un pro-Kadhafi, alors que c’était totalement faux, dit aujourd’hui l’un de ses anciens collaborateurs à l’Union africaine. Après quatre ans d’absence, les Africains veulent revenir en force sur le dossier libyen.
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement
-
Plongée dans la machine de désinformation russe en Centrafrique