Cent cinq voix pour, une seule voix contre et zéro abstention. L'Assemblée nationale, dominée par le parti au pouvoir CNDD-FDD, a voté à la quasi-unanimité pour cette loi qui institue un encadrement strict des ONG internationales qui travaillent au Burundi.
Cette loi n'est pas une surprise car le pouvoir burundais accuse régulièrement de nombreuses ONG internationales de financer son opposition et l'insurrection depuis le début de la crise dans ce pays. La nouvelle loi signe « la fin d'une récréation qui n'a que trop duré », s'est réjoui vendredi un haut cadre burundais.
Des fonds très contrôlés
Et il y a de quoi. Désormais, selon Pascal Barandagiye, le ministre burundais de l'Intérieur qui l'a défendue devant le Parlement, les ONG internationales doivent loger tous leurs fonds en devise à la banque centrale, virer un tiers de leur budget sur ce compte avant la signature d'une convention générale de coopération ou encore respecter le règlement en matière de change, alors que le franc burundais a énormément perdu de sa valeur sur le marché noir.
Mais ce n'est pas tout : ces ONG ne devront pas utiliser plus de 35% de leur budget pour leur fonctionnement ; elles devront également payer 500 dollars américains si elles veulent travailler au Burundi ; et engager leur personnel local dans le respect des équilibres ethniques prévus par la Constitution, même si celle-ci les a plutôt prévus pour les corps de défense et de sécurité et aux fonctions électives et à la haute administration.
Pour le moment, aucune de ces ONG n'a réagi, mais un responsable d'une organisation européenne a assuré d'une voix plutôt inquiète qu'il n'y avait pas eu de consultations au préalable.
Cette loi n'est pas une surprise car le pouvoir burundais accuse régulièrement de nombreuses ONG internationales de financer son opposition et l'insurrection depuis le début de la crise dans ce pays. La nouvelle loi signe « la fin d'une récréation qui n'a que trop duré », s'est réjoui vendredi un haut cadre burundais.
Des fonds très contrôlés
Et il y a de quoi. Désormais, selon Pascal Barandagiye, le ministre burundais de l'Intérieur qui l'a défendue devant le Parlement, les ONG internationales doivent loger tous leurs fonds en devise à la banque centrale, virer un tiers de leur budget sur ce compte avant la signature d'une convention générale de coopération ou encore respecter le règlement en matière de change, alors que le franc burundais a énormément perdu de sa valeur sur le marché noir.
Mais ce n'est pas tout : ces ONG ne devront pas utiliser plus de 35% de leur budget pour leur fonctionnement ; elles devront également payer 500 dollars américains si elles veulent travailler au Burundi ; et engager leur personnel local dans le respect des équilibres ethniques prévus par la Constitution, même si celle-ci les a plutôt prévus pour les corps de défense et de sécurité et aux fonctions électives et à la haute administration.
Pour le moment, aucune de ces ONG n'a réagi, mais un responsable d'une organisation européenne a assuré d'une voix plutôt inquiète qu'il n'y avait pas eu de consultations au préalable.
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