L’atelier de coordination trimestrielle des activités de santé communautaire a permis de souligner hier lundi un réel progrès enregistré dans la lutte contre le paludisme. Selon Mme Debbie Guèye, responsable à l’Usaid santé communautaire, «il y a un recul significatif du paludisme» entre le lancement et la fin de la phase 1 du programme. Mais se désole l’experte en paludisme de l’Usaid, « depuis deux ans nous sommes confrontés à des problèmes d’informations sur les données statistiques à cause de la rétention des données par les acteurs de la santé. » Pour contourner cette difficulté les agents du Programme se rabattent sur les cases de santé où les acteurs ne sont pas affiliés aux organisations syndicales, à en croire Mme Gueye.
L’audit du volet PMI (initiative du Président américain contre le Paludisme) du programme santé communautaire phase I a relevé un certain nombre de satisfactions par rapport aux objectifs de distribution des moustiquaires imprégnées et d’imprégnation à domicile. Parmi ces satisfactions, relève Mme Ndeye Wade Diop, membre de l’unité coordination nationale, il y a outre la diminution des cas de paludisme, l’absence d’effets négatifs liés à l’utilisation des MILDA (moustiquaires imprégnés de longue durée d’action et aux imprégnations domiciliaires.
Nonobstant ces motifs réels de satisfaction des points faibles ont été relevés au cours de l’évaluation. Il s’agit, entre autres, d’un manque de documents de vérification, d’un écart entre les données rapportées et les données trouvées sur le terrain par rapport à la formation des agents de santé communautaire et des irrégularités de certains participants au cours des sessions de formation. A cela s’ajoute la présence dans certaines cases de santé des TDR ( test de diagnostic rapide) périmés, l’utilisation inappropriée des MILDA mais aussi la non disponibilité des ACT dans certains sites de santé.
Ainsi des recommandations ont été faites, comme la vérification de la qualité ses données tous les six mois et des visites croisées entre les agences d’exécution pour l’amélioration de la qualité des données et des interventions et surtout assurer la disponibilité continue des ACT et des TDR dans les cases de santé. L’atelier prévoit aussi le renforcement de la supervision et de l’encadrement pour une meilleure fonctionnalité des cases de santé. Parmi les stratégies préconisées pour la phase 2, il y a le renforcement des capacités des communautés, le renforcement du partenariat avec tous les projets et les acteurs intervenant dans la santé communautaire. S’y ajoute le nécessaire passage à l’échelle des meilleures pratiques en matière de santé maternelle, néonatales et infantiles.
Le programme santé communautaire est une composante du programme santé USAID qui s’étale sur cinq ans 2011 et 2016pour un investissement global de 40 millions de dollars. Il est conduit par un consortium d’ONG et concerne les 14 régions du pays. Il est présent dans 72 districts, 2245 cases et 1969 sites de santé.
L’atelier se poursuit jusqu’au 12 juillet
Avec sudonline
L’audit du volet PMI (initiative du Président américain contre le Paludisme) du programme santé communautaire phase I a relevé un certain nombre de satisfactions par rapport aux objectifs de distribution des moustiquaires imprégnées et d’imprégnation à domicile. Parmi ces satisfactions, relève Mme Ndeye Wade Diop, membre de l’unité coordination nationale, il y a outre la diminution des cas de paludisme, l’absence d’effets négatifs liés à l’utilisation des MILDA (moustiquaires imprégnés de longue durée d’action et aux imprégnations domiciliaires.
Nonobstant ces motifs réels de satisfaction des points faibles ont été relevés au cours de l’évaluation. Il s’agit, entre autres, d’un manque de documents de vérification, d’un écart entre les données rapportées et les données trouvées sur le terrain par rapport à la formation des agents de santé communautaire et des irrégularités de certains participants au cours des sessions de formation. A cela s’ajoute la présence dans certaines cases de santé des TDR ( test de diagnostic rapide) périmés, l’utilisation inappropriée des MILDA mais aussi la non disponibilité des ACT dans certains sites de santé.
Ainsi des recommandations ont été faites, comme la vérification de la qualité ses données tous les six mois et des visites croisées entre les agences d’exécution pour l’amélioration de la qualité des données et des interventions et surtout assurer la disponibilité continue des ACT et des TDR dans les cases de santé. L’atelier prévoit aussi le renforcement de la supervision et de l’encadrement pour une meilleure fonctionnalité des cases de santé. Parmi les stratégies préconisées pour la phase 2, il y a le renforcement des capacités des communautés, le renforcement du partenariat avec tous les projets et les acteurs intervenant dans la santé communautaire. S’y ajoute le nécessaire passage à l’échelle des meilleures pratiques en matière de santé maternelle, néonatales et infantiles.
Le programme santé communautaire est une composante du programme santé USAID qui s’étale sur cinq ans 2011 et 2016pour un investissement global de 40 millions de dollars. Il est conduit par un consortium d’ONG et concerne les 14 régions du pays. Il est présent dans 72 districts, 2245 cases et 1969 sites de santé.
L’atelier se poursuit jusqu’au 12 juillet
Avec sudonline
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