La Chargée d'affaires et représentante de l'Union Européenne (UE) en Gambie, Agnès Guillaud, a été déclarée persona non grata par le président gambien Yahya Jammeh et va être expulsée du pays. L’annonce a été faite par la Télévision nationale gambienne (GRTS) hier, vendredi dans son édition de 20 heures. Le communiqué du gouvernement gambien qui n'apporte aucune explication sur les raisons motivant cette expulsion, indique que Mme Guillaud a seulement 72 heures pour quitter la Gambie à partir de ce vendredi 5 juin.
Pour rappel, en fin 2014, le porte-parole de l'UE a annonçé aux médias que les Européens ont suspendu une aide de 13 millions d'euros, bloqués en raison de l'absence de progrès dans plusieurs domaines des droits de l'Homme, y compris l'introduction d'une loi sévère contre l'homosexualité par le régime de Yahya Jammeh.
Un mois plus tôt, la Gambie a unilatéralement rompu le dialogue avec l'UE peu après le retour de Jammeh d'une visite qu'il a effectué au Qatar à la suite de laquelle il a révélé avoir obtenu des fonds pour développer le transport et l'agriculture.
Même si certaines voix discordantes se sont élevées au sein de l'UE pour exprimer des craintes que la suspension de l'aide au développement européen oblige le dictateur Jammeh à trouver des fonds chez d'autres bailleurs peu orthodoxes, la situation entre l'UE et la Gambie n'a pas évolué. Jammeh dirige en effet l'un des pays les plus dépendants de l'aide au développement dans le monde avec environ un tiers de sa population estimée à 1,8 million d'âmes vivant en dessous du seuil de pauvreté global de 1,25 $ par jour.
Il faut signaler que dans la même édition du soir annonçant l'expulsion de la responsable de l'UE, la GRTS a également révélé que la Présidence gambienne a officiellement répondu à la sortie médiatique de la Maison Blanche effectuée par la conseillère à la sécurité nationale de Barack Obama, Suzanne Rice, pour dénoncer les violations des droits de l'Homme,...relaie « Enquête ».
Pour rappel, en fin 2014, le porte-parole de l'UE a annonçé aux médias que les Européens ont suspendu une aide de 13 millions d'euros, bloqués en raison de l'absence de progrès dans plusieurs domaines des droits de l'Homme, y compris l'introduction d'une loi sévère contre l'homosexualité par le régime de Yahya Jammeh.
Un mois plus tôt, la Gambie a unilatéralement rompu le dialogue avec l'UE peu après le retour de Jammeh d'une visite qu'il a effectué au Qatar à la suite de laquelle il a révélé avoir obtenu des fonds pour développer le transport et l'agriculture.
Même si certaines voix discordantes se sont élevées au sein de l'UE pour exprimer des craintes que la suspension de l'aide au développement européen oblige le dictateur Jammeh à trouver des fonds chez d'autres bailleurs peu orthodoxes, la situation entre l'UE et la Gambie n'a pas évolué. Jammeh dirige en effet l'un des pays les plus dépendants de l'aide au développement dans le monde avec environ un tiers de sa population estimée à 1,8 million d'âmes vivant en dessous du seuil de pauvreté global de 1,25 $ par jour.
Il faut signaler que dans la même édition du soir annonçant l'expulsion de la responsable de l'UE, la GRTS a également révélé que la Présidence gambienne a officiellement répondu à la sortie médiatique de la Maison Blanche effectuée par la conseillère à la sécurité nationale de Barack Obama, Suzanne Rice, pour dénoncer les violations des droits de l'Homme,...relaie « Enquête ».
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