Pas moins de 500 fidèles se sont présentés aux portes de la mythique mosquée de Djingareyber.
Dans son prêche, l’iman Abdramane Ben Essayouti a prôné la tolérance et mis en garde ceux qui volent dans les maisons des jihadistes ou des Tombouctiens qui sont partis. « Il faut qu’ils soient tolérants. L’islam a toujours prôné la tolérance. Les biens mal acquis ne profitent à personne. Qu’ils arrêtent les pièges », a-t-il déclaré au micro de RFI.
En début de semaine, des dizaines de boutiques appartenant à des membres de la communauté arabe, accusés d’avoir soutenu les islamistes, ont été pillés par une foule en colère, après l’entrée, sans combat, des soldats français et maliens en ville.
« Un symbole de libération »
Durant l’occupation islamiste, peu de Tombouctiens assistaient au prêche du vendredi. Aujourd’hui, Cissé, est revenu prier, librement. « Aujourd’hui, nous sommes très contents. Nous prions à l’aise », dit-il.
De son côté, Baba, le couturier, a attendu ce jour particulier pour raser la barbe que les jihadistes imposaient. « J’ai attendu encore une semaine pour profiter de ce vendredi saint et me débarrasser de la barbe, parce que ce n’est pas une obligation. C’est tout un symbole, pour moi. Symbole de libération, de légèreté et symbole de liberté », a-t-il souligné au micro de RFI.
L’imam de la grande mosquée, silencieux pendant l’occupation pour protéger la population, a retrouvé, ce midi, son aura. Il aura un rôle fondamental dans le futur, notamment dans les relations entre les communautés.
Ouverture de la première école
Ce vendredi a également été marqué par un autre symbole, celui de l’ouverture de la première école. L’école de Fondogoumo a ouvert ses portes, ce matin, à Tombouctou. Les enfants étaient très nombreux et la directrice, Shabane Echetou Amadou, ravie.
Dans son prêche, l’iman Abdramane Ben Essayouti a prôné la tolérance et mis en garde ceux qui volent dans les maisons des jihadistes ou des Tombouctiens qui sont partis. « Il faut qu’ils soient tolérants. L’islam a toujours prôné la tolérance. Les biens mal acquis ne profitent à personne. Qu’ils arrêtent les pièges », a-t-il déclaré au micro de RFI.
En début de semaine, des dizaines de boutiques appartenant à des membres de la communauté arabe, accusés d’avoir soutenu les islamistes, ont été pillés par une foule en colère, après l’entrée, sans combat, des soldats français et maliens en ville.
« Un symbole de libération »
Durant l’occupation islamiste, peu de Tombouctiens assistaient au prêche du vendredi. Aujourd’hui, Cissé, est revenu prier, librement. « Aujourd’hui, nous sommes très contents. Nous prions à l’aise », dit-il.
De son côté, Baba, le couturier, a attendu ce jour particulier pour raser la barbe que les jihadistes imposaient. « J’ai attendu encore une semaine pour profiter de ce vendredi saint et me débarrasser de la barbe, parce que ce n’est pas une obligation. C’est tout un symbole, pour moi. Symbole de libération, de légèreté et symbole de liberté », a-t-il souligné au micro de RFI.
L’imam de la grande mosquée, silencieux pendant l’occupation pour protéger la population, a retrouvé, ce midi, son aura. Il aura un rôle fondamental dans le futur, notamment dans les relations entre les communautés.
Ouverture de la première école
Ce vendredi a également été marqué par un autre symbole, celui de l’ouverture de la première école. L’école de Fondogoumo a ouvert ses portes, ce matin, à Tombouctou. Les enfants étaient très nombreux et la directrice, Shabane Echetou Amadou, ravie.
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