Certains pensaient qu’il n’irait pas mais Dominique de Villepin a décidé dimanche de se déclarer à son tour candidat à l’élection présidentielle de 2012. Désigné lors d’une récente étude d’opinion « Premier ministre de droite préféré des Français » – poste qu’il occupa de mai 2005 à mai 2007 – le fondateur du très confidentiel mouvement République solidaire vient donc grossir le rang des candidats de centre-droit capables d’enlever des voix précieuses à Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle.
Dans ce créneau où l’on trouve déjà, par ordre d’entrée en scène, Christine Boutin, Hervé Morin et Nicolas Dupont-Aignan, l’ancien homme de confiance de Jacques Chirac sera probablement le candidat le plus gênant pour le président en exercice, s’il obtient les 500 signatures d’élus nécessaires au dépôt de sa candidature. Même s’il ne s’est jamais présenté à un scrutin électif, ce que ne manquent jamais de rappeler ses adversaires, et que ses moyens de faire campagne semblent très limités, l’homme du « non » à la guerre en Irak j ouit toujours d’un certain prestige dans l’opinion et il présente une certaine capacité de nuisance pour le président en exercice.
« Dix ans, c’est long »
Plusieurs rencontres arrangées ces derniers mois entre les deux hommes avaient laissé croire que les deux ennemis irréductibles avaient enterré la hache de guerre mais l’annonce de cette candidature semble démontrer qu’il n’en est rien. Relaxé dans le procès Clearstream en septembre 2011, une sombre affaire à laquelle il était soupçonné d’avoir voulu mêler Nicolas Sarkozy pour lui nuire, Dominique de Villepin se sent à nouveau libre de forcer son destin politique.
« J'entends défendre une certaine idée de la France », a-t-il expliqué, reprenant à son compte une formule gaullienne. « J'ai une conviction : le rendez-vous de 2012 sera le rendez-vous de la vérité, du courage et de la volonté », a-t-il poursuivi lors de cette annonce faite sur le plateau du journal de 20h00 de la chaîne TF1. Le candidat Villepin s'est déclaré « inquiet » de voir « la France humiliée par la loi des marchés qui impose de plus en plus d'austérité » et il a dit avoir « confiance dans la capacité des Français à discerner ce qu'est l'intérêt général ».
Tout en taclant au passage le locataire de l’Elysée : « On peut très bien poursuivre avec le même [...] pour encore cinq ans ; dix ans, c'est long », l’ancien Premier ministre en a appelé à un rassemblement d’union nationale « tous ensemble, rassemblés pour conduire les affaires de la France ». Avant de se porter candidat, Dominique de Villepin était crédité d’environ 1% des intentions de vote. Il a prévu de donner une conférence de presse mardi 12 décembre pour exposer son programme.
Source : RFI
Dans ce créneau où l’on trouve déjà, par ordre d’entrée en scène, Christine Boutin, Hervé Morin et Nicolas Dupont-Aignan, l’ancien homme de confiance de Jacques Chirac sera probablement le candidat le plus gênant pour le président en exercice, s’il obtient les 500 signatures d’élus nécessaires au dépôt de sa candidature. Même s’il ne s’est jamais présenté à un scrutin électif, ce que ne manquent jamais de rappeler ses adversaires, et que ses moyens de faire campagne semblent très limités, l’homme du « non » à la guerre en Irak j ouit toujours d’un certain prestige dans l’opinion et il présente une certaine capacité de nuisance pour le président en exercice.
« Dix ans, c’est long »
Plusieurs rencontres arrangées ces derniers mois entre les deux hommes avaient laissé croire que les deux ennemis irréductibles avaient enterré la hache de guerre mais l’annonce de cette candidature semble démontrer qu’il n’en est rien. Relaxé dans le procès Clearstream en septembre 2011, une sombre affaire à laquelle il était soupçonné d’avoir voulu mêler Nicolas Sarkozy pour lui nuire, Dominique de Villepin se sent à nouveau libre de forcer son destin politique.
« J'entends défendre une certaine idée de la France », a-t-il expliqué, reprenant à son compte une formule gaullienne. « J'ai une conviction : le rendez-vous de 2012 sera le rendez-vous de la vérité, du courage et de la volonté », a-t-il poursuivi lors de cette annonce faite sur le plateau du journal de 20h00 de la chaîne TF1. Le candidat Villepin s'est déclaré « inquiet » de voir « la France humiliée par la loi des marchés qui impose de plus en plus d'austérité » et il a dit avoir « confiance dans la capacité des Français à discerner ce qu'est l'intérêt général ».
Tout en taclant au passage le locataire de l’Elysée : « On peut très bien poursuivre avec le même [...] pour encore cinq ans ; dix ans, c'est long », l’ancien Premier ministre en a appelé à un rassemblement d’union nationale « tous ensemble, rassemblés pour conduire les affaires de la France ». Avant de se porter candidat, Dominique de Villepin était crédité d’environ 1% des intentions de vote. Il a prévu de donner une conférence de presse mardi 12 décembre pour exposer son programme.
Source : RFI
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