Vendredi 23 août, à l’heure du scrutin, seule la moitié des sénateurs étaient présents. Après deux heures de débat, les parlementaires ont finalement opté pour l’ajournement du vote. Thierry Raveloson, président du groupe parlementaire HVM, le parti majoritaire au Sénat : « Cette loi qu’on nous a présentée pour être adoptée, ne nous est parvenue que hier soir à 17h. Nous n’avons donc pas eu le temps de l’analyser, constate-t-il. Or nous gérons la vie de la nation, la vie du peuple. Donc nous voulons bien définir les règles du jeu. »
Le parti présidentiel se félicite
Cette issue semble convenir aux sénateurs du TIM, le parti de Marc Ravalomanana, candidat malheureux à l’élection présidentielle. En opposition formelle avec le texte, ils ont refusé, comme leurs confrères de l’Assemblée nationale, mercredi 21 août, de participer au vote. Pour la sénatrice Olga Ramaloson, l’avantage de la situation est qu’elle laisse « encore une chance de convaincre pour revenir à la loi de 2011 », loi votée mais encore jamais appliquée.
Côté IRD, le parti présidentiel, on se félicite. Jean Brunelle, le député à l’origine du texte de loi, applaudit même : « Le fait de demander plus de temps, je trouve que c’est raisonnable. Sans aucun doute, je suis confiant sur l'adoption de cette loi. »
Petits jeux tactico-politiques
Si le manque de temps pour étudier le texte a été mis en avant, plusieurs sénateurs ont également regretté ouvertement que le texte de loi n’inclue à aucun moment la Chambre haute dans le processus de sélection du chef de l’opposition. Un manque de considération qui passe mal et qui rappelle combien le parti présidentiel fait peu de cas du Sénat.
Un observateur avisé affirme lui qu’avec cet ajournement, « l’heure des enchères a débuté ». Les sénateurs HVM sont divisés en deux clans désormais : ceux qui veulent se rapprocher de l’IRD du président Andry Rajoelina, et ceux qui souhaitent s’affirmer en tant qu’opposants au régime quitte à se rapprocher du TIM. « C’est l’argent qui départagera tout le monde. A la prochaine session, ils voteront pour le clan le plus offrant. »
Faux, rétorque Thierry Raveloson, le président du HVM : « Ce n’est pas une question d’argent. Bien sûr, même dans une même famille, il y a souvent des rixes, des mésententes. Mais cela ne veut pas dire qu’on va se mettre à faire chanter nos voisins. »
Derrière tous ces petits jeux tactico-politiques, le parti présidentiel semble avoir pris une longueur d’avance sur les autres en ayant réussi au moins une chose : amoindrir au maximum la possibilité de nuisance de Marc Ravalomanana en l’empêchant quasi définitivement de briguer le poste de chef de l’opposition.
Le parti présidentiel se félicite
Cette issue semble convenir aux sénateurs du TIM, le parti de Marc Ravalomanana, candidat malheureux à l’élection présidentielle. En opposition formelle avec le texte, ils ont refusé, comme leurs confrères de l’Assemblée nationale, mercredi 21 août, de participer au vote. Pour la sénatrice Olga Ramaloson, l’avantage de la situation est qu’elle laisse « encore une chance de convaincre pour revenir à la loi de 2011 », loi votée mais encore jamais appliquée.
Côté IRD, le parti présidentiel, on se félicite. Jean Brunelle, le député à l’origine du texte de loi, applaudit même : « Le fait de demander plus de temps, je trouve que c’est raisonnable. Sans aucun doute, je suis confiant sur l'adoption de cette loi. »
Petits jeux tactico-politiques
Si le manque de temps pour étudier le texte a été mis en avant, plusieurs sénateurs ont également regretté ouvertement que le texte de loi n’inclue à aucun moment la Chambre haute dans le processus de sélection du chef de l’opposition. Un manque de considération qui passe mal et qui rappelle combien le parti présidentiel fait peu de cas du Sénat.
Un observateur avisé affirme lui qu’avec cet ajournement, « l’heure des enchères a débuté ». Les sénateurs HVM sont divisés en deux clans désormais : ceux qui veulent se rapprocher de l’IRD du président Andry Rajoelina, et ceux qui souhaitent s’affirmer en tant qu’opposants au régime quitte à se rapprocher du TIM. « C’est l’argent qui départagera tout le monde. A la prochaine session, ils voteront pour le clan le plus offrant. »
Faux, rétorque Thierry Raveloson, le président du HVM : « Ce n’est pas une question d’argent. Bien sûr, même dans une même famille, il y a souvent des rixes, des mésententes. Mais cela ne veut pas dire qu’on va se mettre à faire chanter nos voisins. »
Derrière tous ces petits jeux tactico-politiques, le parti présidentiel semble avoir pris une longueur d’avance sur les autres en ayant réussi au moins une chose : amoindrir au maximum la possibilité de nuisance de Marc Ravalomanana en l’empêchant quasi définitivement de briguer le poste de chef de l’opposition.
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