D’un coût de 3,2 milliards de nos francs, le Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA) est doté de technologies «ultra modernes», afin de procéder à des diagnostics précis sur tous les organes des voitures, en moins de 20 minutes. «Le changement est radical car auparavant la visite était visuelle, maintenant grâce à un certain nombre d’infrastructures nous sommes passés à la visite mécanique», a expliqué Ahmadou Gaye, chargé de Communication et des relations publiques de la CCTVA, rencontré hier mercredi 03 octobre à son bureau.
Pour chaque véhicule, trois organes essentiels qui ont un impact certain sur la sécurité routière sont diagnostiqués lors du contrôle : les freins, la direction et l’éclairage. Si ces trois organes sont en état le véhicule est considéré comme apte. Par contre si un dysfonctionnement est détecté, une liste des éléments à réviser est remise au conducteur qui dispose d’un délai d’au maximum un mois pour réparer les éléments en question et repasser une contre-visite. Lors de cette contre-visite le ou les organes défectueux sont réexaminés et si aucun dysfonctionnement n’est relevé le conducteur obtient la visite technique et peut repartir tranquillement.
Toutefois, soutien Ahmadou Gaye, un bilan général de l’analyse est mis à la disposition du conducteur qui peut à sa charge réparer les autres défauts s’il y en a. «Un jour on pourra élargir l’éventail des organes à analyser, mais ça se fera en tout état de cause en rapport tous les acteurs du secteur», a-t-il ajouté. Le nouveau centre fonctionne avec un système informatisé. Selon la même source il n’y aurait aucune possibilité de fraude : «Il n’y a plus d’intermédiaire, la présence du véhicule est effective, et le chauffeur n’intervient à aucun moment du processus de contrôle. Tout est clair et transparent».
Concernant les tarifs, les véhicules particuliers payent 7000 F Cfa la visite qui est annuelle, les taxis 3000 F Cfa, mais doivent passer deux fois dans l’année comme tous les véhicules de transports en commun de voyageurs. Pour les minibus de moins de 09 places le coût est de 8000 F Cfa, les bus de 30 places et plus paient 10 000 F Cfa, et les gros porteurs 15 000 F Cfa qui est le tarif maximal. Maintenant en cas de contre-visite on paie la moitié du prix de la visite initial, mais il y a en sus du tarif de contrôle un timbre de 2000 F Cfa à payer.
22 889 véhicules visités en près de quatre mois
Le fonctionnement du centre de contrôle n’est pas pour le moins contesté par les transporteurs qui craignent que leurs véhicules ne soient immobilisés. Selon le responsable de la communication du CCTVA il y a eu un changement qu’ils n’ont pas compris parce qu’ils étaient habitués à un autre type de contrôle. Mais la situation a évolué car «de la période du 11 juin au 02 octobre 2012 on a reçu 22 889 véhicules au niveau du centre», a-t-il confirmé.
Cependant, seuls les véhicules immatriculés DK et TT sont reçus, les autres véhicules immatriculés dans les régions continueront l’ancienne formule de visite technique en attendant la mise en place de centres régionaux. «On a procédé à une tournée de prospection des lieux où vont s’implanter les centres de contrôle. Thiès, Saint-Louis, Diourbel et Kaolack ont été visitées. Il y aura également un second centre à Diamniadio», a-t-indiqué.
Souleymane Diouf Chauffeur de taxi est conscient qu’un véhicule ne doit pas entrer en circulation sans passer la visite technique. Mais les récents changements concernant le contrôle installent la confusion à son niveau. «Ça fait trois fois que je viens faire la visite parce que j’avais un problème au niveau des freins. J’en suis ainsi à ma deuxième contre-visite et je perds beaucoup de temps. Je conseille aux automobilistes de bien réviser leurs véhicules avant de venir passer la visite», a-t-il suggéré.
Abdoul Gaye lui est chauffeur dans une Ong. Pour lui, la visite technique est une norme importante à remplir avant d’entrer en circulation. «Quand le moment est venu, je suis venu passer la visite et je suis très content de l’avoir passé avec succès», dira-t-il. Il a un véhicule 4x4 L200 et estime que les 12 000 F Cfa qu’il a déboursé en valent la peine ne serait-ce que pour sa sécurité sur la route et celle de ceux qu’il transporte.
Source : Sud quotidien
Pour chaque véhicule, trois organes essentiels qui ont un impact certain sur la sécurité routière sont diagnostiqués lors du contrôle : les freins, la direction et l’éclairage. Si ces trois organes sont en état le véhicule est considéré comme apte. Par contre si un dysfonctionnement est détecté, une liste des éléments à réviser est remise au conducteur qui dispose d’un délai d’au maximum un mois pour réparer les éléments en question et repasser une contre-visite. Lors de cette contre-visite le ou les organes défectueux sont réexaminés et si aucun dysfonctionnement n’est relevé le conducteur obtient la visite technique et peut repartir tranquillement.
Toutefois, soutien Ahmadou Gaye, un bilan général de l’analyse est mis à la disposition du conducteur qui peut à sa charge réparer les autres défauts s’il y en a. «Un jour on pourra élargir l’éventail des organes à analyser, mais ça se fera en tout état de cause en rapport tous les acteurs du secteur», a-t-il ajouté. Le nouveau centre fonctionne avec un système informatisé. Selon la même source il n’y aurait aucune possibilité de fraude : «Il n’y a plus d’intermédiaire, la présence du véhicule est effective, et le chauffeur n’intervient à aucun moment du processus de contrôle. Tout est clair et transparent».
Concernant les tarifs, les véhicules particuliers payent 7000 F Cfa la visite qui est annuelle, les taxis 3000 F Cfa, mais doivent passer deux fois dans l’année comme tous les véhicules de transports en commun de voyageurs. Pour les minibus de moins de 09 places le coût est de 8000 F Cfa, les bus de 30 places et plus paient 10 000 F Cfa, et les gros porteurs 15 000 F Cfa qui est le tarif maximal. Maintenant en cas de contre-visite on paie la moitié du prix de la visite initial, mais il y a en sus du tarif de contrôle un timbre de 2000 F Cfa à payer.
22 889 véhicules visités en près de quatre mois
Le fonctionnement du centre de contrôle n’est pas pour le moins contesté par les transporteurs qui craignent que leurs véhicules ne soient immobilisés. Selon le responsable de la communication du CCTVA il y a eu un changement qu’ils n’ont pas compris parce qu’ils étaient habitués à un autre type de contrôle. Mais la situation a évolué car «de la période du 11 juin au 02 octobre 2012 on a reçu 22 889 véhicules au niveau du centre», a-t-il confirmé.
Cependant, seuls les véhicules immatriculés DK et TT sont reçus, les autres véhicules immatriculés dans les régions continueront l’ancienne formule de visite technique en attendant la mise en place de centres régionaux. «On a procédé à une tournée de prospection des lieux où vont s’implanter les centres de contrôle. Thiès, Saint-Louis, Diourbel et Kaolack ont été visitées. Il y aura également un second centre à Diamniadio», a-t-indiqué.
Souleymane Diouf Chauffeur de taxi est conscient qu’un véhicule ne doit pas entrer en circulation sans passer la visite technique. Mais les récents changements concernant le contrôle installent la confusion à son niveau. «Ça fait trois fois que je viens faire la visite parce que j’avais un problème au niveau des freins. J’en suis ainsi à ma deuxième contre-visite et je perds beaucoup de temps. Je conseille aux automobilistes de bien réviser leurs véhicules avant de venir passer la visite», a-t-il suggéré.
Abdoul Gaye lui est chauffeur dans une Ong. Pour lui, la visite technique est une norme importante à remplir avant d’entrer en circulation. «Quand le moment est venu, je suis venu passer la visite et je suis très content de l’avoir passé avec succès», dira-t-il. Il a un véhicule 4x4 L200 et estime que les 12 000 F Cfa qu’il a déboursé en valent la peine ne serait-ce que pour sa sécurité sur la route et celle de ceux qu’il transporte.
Source : Sud quotidien
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