Il s’agit en effet d’Amadou Alassane Niang tombé en Côte d’Ivoire le 25 janvier dernier sous une rafale de kalachnikov des bandits armés qui voulaient ôter la vie à son frère ainé, de Mamadou Diouf, retrouvé mort dans son domicile en Italie et qui se serait suicidé selon des témoignages, et d’Ousmane Goudiabay, agent de sécurité aux Etats-Unis froidement abattu par des agresseurs qui se sont incrustés dans sa boutique le 28 janvier 2013.
Harona Gadio également agent de sécurité vivra le même sort qu’Ousmane Goudiaby dans la nuit du jeudi 31 janvier au vendredi 1er février, car lui aussi a été tabassé à mort à Port Gentil au Gabon par des bandits au nombre de douze qui l’ont ligoté avant de le tabasser jusqu’à ce qu’il rende l’âme. En ce même jour du 1er février, Cheikh Ndiaye a été tué, dit-on par la police grecque au cours d’une opération de la police municipale. Le sixième corps sénégalais sans vie a été retrouvé sur une plage italienne le 03 février dernier, même si aucune trace de violence n’a été signalée par les premiers résultats de l’enquête.
Toutefois face à cette tragédie qu’elle conçoit comme une « vulnérabilité du droit à la vie des citoyens sénégalais », la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) par la voix de son coordonnateur Assane Dioma Ndiaye extériorise ses réelles préoccupations.
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