La carrière
Après les périodes ska et rocksteady – ce qui deviendra le reggae – et ses balbutiements de 1962 à 1968, Bob Marley s’attaque au reggae avec son ensemble les Wailers. Cette période coincide avec la sortie de « Catch a fire » et « Burnin’ » et la séparation d’avec ses compagnons Peter Tosh et Bunny Wailer (1973).
Les portes du succès s’ouvrent à lui avec « Natty dread » (1974), « Live » (1975), « Rastaman vibration » (1976), « Exodus » (1977), « Kaya » (1978), « Babylon by bus » (1978), « Survival » (1979) et « Uprising » (1980)... Après sa mort, des albums à titre posthume ont été sortis, notamment « Confrontation » (1983), « Man in Tokyo » (1991), « Talkin’ blues » (1991), « One Day of Bob Marley » (2001), «Live at the Roxy» (2003) et «Live forever» (2011).
Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale.
L'héritage
Et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix ou dub et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendé les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier, à la fin du vingtième siècle.
L’œuvre du pape du reggae exprime à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation de l’identité du peuple noir bafoué par des siècles d'esclavage («Slave driver», «Redemption song»), de colonialisme («Music lesson», «Crazy baldhead») et d'oppression économique («Revolution»). Il incarne, avec le mouvement rastafarien (Positive vibration, War), l'éveil de son peuple à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu'il décrit d'abord comme le fruit d'une imposture chrétienne (« Get up, Stand up »), païenne (« Heathen »), capitaliste (« Rat race »), voire corrompu, raciste et hypocrite (« Who the cap fit »).
Avec une authenticité et une force inégalées, il a été la première véritable superstar venue d'un pays pauvre.
Parolier remarquable capable de s'approprier avec naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les thèmes les plus universels, Bob reste un symbole d'émancipation, de liberté, de contestation (« Soul rebel ») et de légitime défense (« I shot the Sheriff ») ; supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara, Marcus Garvey, Nelson Mandela...
Son message est d’abord d'ordre spirituel et culturel, assorti d’une incitation à la consommation du chanvre (« Kaya » et « Easy skanking ») qui fait partie de la culture rastafari.
Après les périodes ska et rocksteady – ce qui deviendra le reggae – et ses balbutiements de 1962 à 1968, Bob Marley s’attaque au reggae avec son ensemble les Wailers. Cette période coincide avec la sortie de « Catch a fire » et « Burnin’ » et la séparation d’avec ses compagnons Peter Tosh et Bunny Wailer (1973).
Les portes du succès s’ouvrent à lui avec « Natty dread » (1974), « Live » (1975), « Rastaman vibration » (1976), « Exodus » (1977), « Kaya » (1978), « Babylon by bus » (1978), « Survival » (1979) et « Uprising » (1980)... Après sa mort, des albums à titre posthume ont été sortis, notamment « Confrontation » (1983), « Man in Tokyo » (1991), « Talkin’ blues » (1991), « One Day of Bob Marley » (2001), «Live at the Roxy» (2003) et «Live forever» (2011).
Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale.
L'héritage
Et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix ou dub et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendé les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier, à la fin du vingtième siècle.
L’œuvre du pape du reggae exprime à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation de l’identité du peuple noir bafoué par des siècles d'esclavage («Slave driver», «Redemption song»), de colonialisme («Music lesson», «Crazy baldhead») et d'oppression économique («Revolution»). Il incarne, avec le mouvement rastafarien (Positive vibration, War), l'éveil de son peuple à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu'il décrit d'abord comme le fruit d'une imposture chrétienne (« Get up, Stand up »), païenne (« Heathen »), capitaliste (« Rat race »), voire corrompu, raciste et hypocrite (« Who the cap fit »).
Avec une authenticité et une force inégalées, il a été la première véritable superstar venue d'un pays pauvre.
Parolier remarquable capable de s'approprier avec naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les thèmes les plus universels, Bob reste un symbole d'émancipation, de liberté, de contestation (« Soul rebel ») et de légitime défense (« I shot the Sheriff ») ; supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara, Marcus Garvey, Nelson Mandela...
Son message est d’abord d'ordre spirituel et culturel, assorti d’une incitation à la consommation du chanvre (« Kaya » et « Easy skanking ») qui fait partie de la culture rastafari.
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