Macky Sall a t-il réussi à ramollir ses adversaires ? La question mérite d’être posée. Avec son initiative de dialogue national qui, aujourd’hui, est source de méfiance, de division entre des agents de l’opposition qui n’hésitent même plus à se tirer dessus. Résultat, presque absente sur le terrain de l'initiative, l’opposition perd du terrain et se fait de plus en plus embarquer par les mouvements citoyens qui ont repris le flambeau de la lutte.
Barthélémy Dias, au micro de la Rfm a lui tiré, avec des menaces de déballages, sur l’opposition qui a répondu à la main tendue du chef de l’Etat. « Ou on s’oppose ou on est complice de ce pouvoir. S’ils ne quittent pas la table de négociation, je continuerai à parler, et j’en dirai beaucoup, parce que je connais beaucoup de choses », a martelé le maire de Mermoz-Sacré Cœur.
Pour Barthélémy l’opposition « ne doit pas servir de caution » à Macky Sall qui à travers son pseudo dialogue, « la détournera des vraies difficultés des populations », sans compter qu’il en profite pour exécuter son agenda politique, comme le report des élections locales.
Du côté des partis indexés, on se défend en mettant en-avant l’indépendance et la liberté de chaque parti à prendre des décisions et orientations qu’ils considèrent comme meilleures. Une guéguerre interne qui divise et affaiblit l’opposition qui perd du terrain au profit des mouvements citoyens.
Paradoxalement, l’opposition qui devait être la locomotive des luttes politiques est sociale est aujourd’hui reléguée au second plan, embarquée par les mouvements citoyens de genre « Aar Li Nu Bokk », « Frapp-France dégage », et des activistes plus ou moins isolés, qui donnent désormais le ton du combat contre le régime, livre « Les Echos ».
Barthélémy Dias, au micro de la Rfm a lui tiré, avec des menaces de déballages, sur l’opposition qui a répondu à la main tendue du chef de l’Etat. « Ou on s’oppose ou on est complice de ce pouvoir. S’ils ne quittent pas la table de négociation, je continuerai à parler, et j’en dirai beaucoup, parce que je connais beaucoup de choses », a martelé le maire de Mermoz-Sacré Cœur.
Pour Barthélémy l’opposition « ne doit pas servir de caution » à Macky Sall qui à travers son pseudo dialogue, « la détournera des vraies difficultés des populations », sans compter qu’il en profite pour exécuter son agenda politique, comme le report des élections locales.
Du côté des partis indexés, on se défend en mettant en-avant l’indépendance et la liberté de chaque parti à prendre des décisions et orientations qu’ils considèrent comme meilleures. Une guéguerre interne qui divise et affaiblit l’opposition qui perd du terrain au profit des mouvements citoyens.
Paradoxalement, l’opposition qui devait être la locomotive des luttes politiques est sociale est aujourd’hui reléguée au second plan, embarquée par les mouvements citoyens de genre « Aar Li Nu Bokk », « Frapp-France dégage », et des activistes plus ou moins isolés, qui donnent désormais le ton du combat contre le régime, livre « Les Echos ».