« L’Etat a posé des actes qui supposent qu’il ne travaille pas pour l’intérêt du Sénégal. Hier la RTP a fait une conférence de presse pour annoncer que la licence 4G a été vendue à la Sonatel à 32 milliards et les renouvellements de la concession ont été faites à 68 milliards. Nous pensons que c’est des prix dérisoires. Un bradage des ressources rares de ce pays. Parce qu’en 97, la Sonatel avait acheté sa licence de téléphonie à 70 milliards. Comment on peut nous dire, 20 ans après, en 2016, que cette licence vaut 68 milliards ? », s’interroge le président de l’Association Sénégalaise des utilisateurs des TIC.
Selon Ndiaga Guèye, « la licence de la Sonatel est intrinsèquement liée aux résultats de l’entreprise. Par conséquent, la Sonatel devrait payer 600 milliards de F CFA. Parce que la possession de cette ressource lui permet de gagner sur 17 ans, 1600 milliards de F CFA. Donc eu égard à ces considération, le gouvernement du Sénégal a bradé une fois de plus une licence à la Sonatel. Aussi bien pour la 4G pour laquelle la Sonatel était payé au moins 100 milliards que sur le renouvellement de la concession qui devait coûter au minimum 600 milliards. Et ce n’est pas nouveau pour la licence 4 G ».
Il ajoute : « Dans la vente des licences de téléphonie au Sénégal, l’Etat à toujours privilégié la manne financière qu’il peut tirer pour le trésor public de ces licences. On ne parle que du montant que payé les opérateurs pour le trésor public. On ne parle jamais dans la vente de ces licences, de conditionnalités très fortes pour que les consommateurs sénégalais puissent avoir des services de qualité à des prix très abordables. L’Etat a toujours bradé les licences de téléphonie au Sénégal et ce bradage n’a jamais profité aux populations sénégalaises. Les prix sont excessivement chères, les plus chères de la sous-région. En 2011, l’Etat du Sénégal a bradé la licence 3G à la Sonatel à 3,5 milliards de F CFA. La Sonatel a les tarifs les plus élevés du marché. Malgré ces bradages là, les populations sénégalaises n’arrivent pas à accéder à des services types de qualité à un prix abordable », compare M. Guèye.
Et de conclure : « De ce point de vu, nous sommes très loin du gouvernement rwandais qui dans sa démarche de vente des licences, privilégie l’accès des TIC aux populations. Et la preuve d’ici fin 2017, 95% des populations rwandaises auront accès au débit à un prix très abordable ».
Selon Ndiaga Guèye, « la licence de la Sonatel est intrinsèquement liée aux résultats de l’entreprise. Par conséquent, la Sonatel devrait payer 600 milliards de F CFA. Parce que la possession de cette ressource lui permet de gagner sur 17 ans, 1600 milliards de F CFA. Donc eu égard à ces considération, le gouvernement du Sénégal a bradé une fois de plus une licence à la Sonatel. Aussi bien pour la 4G pour laquelle la Sonatel était payé au moins 100 milliards que sur le renouvellement de la concession qui devait coûter au minimum 600 milliards. Et ce n’est pas nouveau pour la licence 4 G ».
Il ajoute : « Dans la vente des licences de téléphonie au Sénégal, l’Etat à toujours privilégié la manne financière qu’il peut tirer pour le trésor public de ces licences. On ne parle que du montant que payé les opérateurs pour le trésor public. On ne parle jamais dans la vente de ces licences, de conditionnalités très fortes pour que les consommateurs sénégalais puissent avoir des services de qualité à des prix très abordables. L’Etat a toujours bradé les licences de téléphonie au Sénégal et ce bradage n’a jamais profité aux populations sénégalaises. Les prix sont excessivement chères, les plus chères de la sous-région. En 2011, l’Etat du Sénégal a bradé la licence 3G à la Sonatel à 3,5 milliards de F CFA. La Sonatel a les tarifs les plus élevés du marché. Malgré ces bradages là, les populations sénégalaises n’arrivent pas à accéder à des services types de qualité à un prix abordable », compare M. Guèye.
Et de conclure : « De ce point de vu, nous sommes très loin du gouvernement rwandais qui dans sa démarche de vente des licences, privilégie l’accès des TIC aux populations. Et la preuve d’ici fin 2017, 95% des populations rwandaises auront accès au débit à un prix très abordable ».